Mise en garde
Commission européenne : pour Cameron, la nomination de Juncker serait un "non-sens"
Alors que le nouveau chef du Parti populaire européen, Manfred Weber, évoquait jeudi "un soutien grandissant à Jean-Claude Juncker à tous les niveaux", le premier ministre britannique a publié vendredi une tribune fustigeant son éventuelle nomination à la présidence de la commission européenne.
Le premier ministre britannique David Cameron a estimé vendredi dans une tribune envoyée à plusieurs journaux européens que la nomination de Jean-Claude Juncker à la présidence de la commission européenne serait un "non-sens" .
David Cameron a notamment déclaré dans cette tribune : "Selon les traités européens, ratifiés par les parlements nationaux, c'est aux chefs de gouvernements de l'Union européenne de proposer le candidat qui présidera la Commission européenne – même si les dirigeants doivent tenir compte des élections européennes. Il s'agit d'un processus clair, inscrit dans le traité de Lisbonne, après une négociation tortueuse sur l'équilibre entre les Etats-Nation et le Parlement européen", avant de poursuivre : "Mais certains députés européens ont inventé un nouveau procédé par lequel ils tentent à la fois de choisir et d'élire le candidat, [ce qui] n'a jamais été accepté par le Conseil européen [et] n'a jamais été ratifié par les parlements nationaux".
David Cameron a enfin tempéré : "Il ne s'agit pas d'une attaque contre M. Juncker, un homme politique européen expérimenté, de dire que c'est un non-sens", avant de conclure fermement : "Accepter une telle démarche serait extrêmement préjudiciable pour l'Europe et porterait atteinte à la légitimité démocratique de l'UE plutôt que de la renforcer".
En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.
Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !