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Coeur artificiel : Carmat prévoit une vingtaine de greffes
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On respire

La société précise que cette deuxième phase de développement devrait avoir quelques mois de retard par rapport au calendrier prévu.

Carmat n'a pas l'intention de baisser les bras. Après une première prothèse implantée le 18 décembre 2013 à Paris, le patient était décédé 74 jours plus tard. Une réussite magré tout selon la société. Quelques mois plus tard, un deuxième patient a fait l'objet d'une greffe le 5 août au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Nantes. L'homme serait toujours en vie. Après ces deux premières expérimentations, le groupe se projette dans une nouvelle phase de développement de son coeur artificiel.

Ainsi, une vingtaine de greffes supplémentaires devrait être programmée. La société précise que cette deuxième phase de développement devrait avoir quelques mois de retard par rapport au calendrier prévu. Carmat indique être aujourd'hui dans une phase dite de "faisabilité" prévoyant "la greffe de son coeur artificiel sur quatre patients souffrant d'insuffisance cardiaque terminale".

Si les résultats de ces quatre opérations devaient être jugés satisfaisants, Carmat "pourra proposer aux autorités de tutelle, en France et dans d'autres pays, le protocole d'une nouvelle étude élargie à une vingtaine de patients suivis à plus long terme comme, par exemple, 180 jours", annonce le groupe.

Par ailleurs, ayant beaucoup investi dans ce programme, Carmat serait dans une situation financière délicat et attendrait un versement de 7,2 millions d'euros de la banque publique Bpifrance. Mais le groupe percevra cette somme seulement si les études en cours s'avèrent positives.

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