Classes prépas : les députés ont voté, elles ne seront plus gratuites<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
France
La ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Geneviève Fioraso, a donné un avis défavorable à l'amendement mettant fin à la gratuité des classes prépas.
La ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Geneviève Fioraso, a donné un avis défavorable à l'amendement mettant fin à la gratuité des classes prépas.
©Reuters

Gratuit, c'est fini

Les élèves de classes prépas devront désormais payer des droits d'inscription comme les étudiants à l'université. Et des quotas d'accès seront réservés aux meilleurs bacheliers de l'année.

Les futurs élèves de classes prépas vont devoir casser leur tirelire. Voté dans la nuit de jeudi à vendredi, un amendement PS stipule que ces étudiants vont désormais devoir s'acquitter de droits d'inscription, comme ceux de l'université. La ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Geneviève Fioraso, a de son côté donné un avis défavorable, craignant que cet amendement contrevienne au "principe constitutionnel de gratuité", même si, ajoute-t-elle, "la mesure est tentante".

Pour défendre sa proposition, le rapporteur du projet de loi, le socialiste Vincent Feltesse, a fait valoir que l'origine sociale des élèves en classe prépas est "particulièrement favorisée" : elles comptent 50% d'étudiants dont les parents sont cadres supérieurs, alors qu'ils représentent 30,3% des étudiants de l'ensemble des formations de l'enseignement supérieur, selon lui. Comme le souligne le Nouvel Observateur, il s'agit d'une mesure symbolique, qui rapportera peu d'argent l'Etat. 

Un autre amendement PS - soutenu cette fois par le gouvernement - a créé de son côté un droit d'accès aux formations sélectives, dont les classes prépas, pour les meilleurs bacheliers de France. Le recteur d'académie devra "réserver dans ces formations un contingent minimal de places au bénéfice de ces bacheliers et prévoit des critères appropriés de vérification de leurs aptitudes", explique le site de TF1.

Lu sur le Nouvel Observateur

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !