Circulaire Taubira sur la gestation pour autrui : "C'est simplement une régularisation" dit Filippetti<!-- --> | Atlantico.fr
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Aurélie Filippetti défend Christiane Taubira
Aurélie Filippetti défend Christiane Taubira
©Reuters

Feu aux poudres

La circulaire de la Chancellerie facilitant l'accès à la nationalité française des enfants nés à l'étranger de mères porteuses "n'est pas une légalisation de la GPA à venir", a affirmé mercredi la ministre.

Le gouvernement monte au créneau pour défendre Christiane Taubira. Ce mercredi matin, c'est la ministre de la Culture qui a défendu sa collègue sur l'épineuse circulaire facilitant l'accès à la nationalité française les enfants nés à l'étranger de mères porteuses. "Ce n'est pas une légalisation de la GPA (gestation pour autrui) à venir", a déclaré Aurélie Filippetti sur Radio Classique. "C'est simplement une régularisation pour 40 cas d'enfants qui aujourd'hui se trouvent dans une situation administrative absolument kafkaïenne", a-t-elle ajouté.

"Il y a 40 cas d'enfants qui sont nés à l'étranger d'un père biologique français et d'une mère sur laquelle existe un faisceau d'indices pour penser qu'il y a eu une gestation pour autrui. Ces enfants, ils existent, ils vivent, ils sont en France aujourd'hui", a poursuivi la ministre de la Culture. La ministre de la Justice, Christiane Taubira, "a protégé, a reconnu le droit de ces enfants à avoir simplement la citoyenneté française", a déclaré Aurélie Filippetti.

La Chancellerie demande aux tribunaux de ne plus refuser la délivrance de certificats de nationalité française au seul motif qu'ils concerneraient des enfants nés de mère porteuse à l'étranger, selon une circulaire consultée mardi par l'AFP. La gestation pour autrui est interdite en France.

Claude Bartolone, le président de l'Assemblée nationale, a voulu également défendre la ministre de la Justice. "Je ne crois pas du tout à un plan de communication, bon ou mauvais, sur une question comme celle-là. Nous avons un problème humain et social à régler, la circulaire tombe au moment où elle tombe", a-t-il expliqué sur RTL ce mercredi matin. Interrogé sur une légitimation de fait de la GPA, il a rappelé qu'il était contre : "tout à fait et d'une manière absolue", "comme la majorité et l'ensemble de l'hémicycle quasiment" au nom du refus de la "marchandisation des corps".

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