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Christian Jacob tente de justifier sa position sur le maintien du premier tour des élections municipales
©JOEL SAGET / AFP

"Coup de force institutionnel"

Invité sur LCI, le président des Républicains, Christian Jacob, a reconnu avoir employé un mot "peut-être un peu fort" pour avoir exigé le maintien du premier tour des élections municipales en pleine crise du coronavirus.

Le patron des Républicains est revenu sur la polémique liée au maintien du premier tour des élections municipales. En mars dernier, Christian Jacob avait mis en garde contre "un coup d'Etat" si le scrutin était reporté. Ce mercredi sur LCI, Christian Jacob a admis avoir utilisé à l’époque un mot "peut-être un peu fort" :

"Oui, le mot était peut-être un peu fort".

Le président des Républicains semble regretter sa virulence à l’époque. Il a justifié sa position de l'époque par le changement de ton de l'exécutif, le 12 mars dernier. Ce matin-là, trois jours avant le scrutin, le premier ministre consulte les chefs de partis. Mais sans leur demander leur avis sur un maintien du premier tour des municipales, comme l'ont affirmé plus tard les leaders de l'opposition. Quelques heures seulement après ce rendez-vous, Le Journal du dimanche révèle pourtant que l'exécutif réfléchit bien à un report du scrutin. Christian Jacob met alors en garde, dans la presse, contre "un coup d'État, un coup de force institutionnel".

"Imaginez : on nous réunit le matin, on nous dit il n'y a aucun problème, que les élections vont se tenir (le 15 mars) [...]. Et quand la réunion est terminée, on vous dit : "peut-être qu'on va changer la date"".

L'exécutif a désormais décidé de changer de méthode et de miser sur la transparence. Le président des Républicains Christian Jacob sera de nouveau consulté sur les municipales (pour la question du second tour) par le Premier ministre Edouard Philippe, ce mercredi à 19 heures à Matignon, avec d'autres chefs de parti. La date du second tour sera au cœur des débats. Elle devrait être annoncée dans les prochains jours. Le scrutin devrait être organisé à la fin du mois de juin suite au récent feu vert du conseil scientifique

En cas de débat et de vote à l'Assemblée nationale sur la date du second tour des élections municipales, Christian Jacob a précisé ses intentions : 

"On ne participera pas. Cela ne relève pas d'une décision du Parlement. C'est trop facile, en fonction du sujet, de renvoyer la patate chaude (aux parlementaires)".

Retrouvez l'intégralité de l'entretien de Christian Jacob avec la journaliste Elizabeth Martichoux sur LCI : 

Le Figaro

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