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Chômage : l'OCDE réitère sa prévision, il augmentera jusqu'en 2014
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ça alors !

Le rapport annuel de l'Organisation pour la coopération économique et le développement est paru ce mercredi.

Que va dire François Hollande ? Alors que le président de la République et ses ministres ne cessent de répéter que la courbe du chômage va s'inverser en fin d'année 2013, il semble que les spécialistes maintiennent toujours des prévisions totalement opposées. Ainsi, selon le rapport annuel de l'OCDE rendu ce mercredi, le chômage continuera à augmenter jusqu'à la fin de l'an prochain en France où l'économie ne se redressera qu'avec lenteur en 2014. Des perspectives plutôt inquiétantes.

D'après ce rapport, l'activité "stagne" en France et la croissance restera "négative" en 2013. Elle devrait ensuite redevenir légèrement positive avec un modeste +0,8% attendu l'an prochain. Du mieux donc en 2014. Mais l'année en cours s'annonce difficile pour les chercheurs d'emplois.

Un des rares points positifs serait le taux d'inflation, qui demeurerait autour de 1,0% en 2014 malgré la hausse programmée de la TVA pour financer le crédit d'impôt compétitivité emploi. L'OCDE valide la stratégie du gouvernement français de ne pas accentuer le "vigoureux effort de rigueur budgétaire engagé" dans l'environnement déprimé, jugeant "souhaitable que les stabilisateurs automatiques puissent jouer pleinement sans que la trajectoire actuelle d'ajustement structurel ne soit remise en cause."

Mais elle estime dans le même temps qu'"accélérer la mise en oeuvre d'un vaste train de réformes structurelles (...) faciliterait le redressement des finances publiques et contribuerait à la crédibilité de la politique budgétaire." Comme la Banque de France mardi, l'OCDE souligne que, après les hausses de prélèvements sur 2012 et 2013, "la réduction des dépenses publiques inefficaces doit maintenant être la priorité" et insiste sur l'importance de la réforme à venir des retraites.

Pour le reste, elle réitère ses recommandations pour la France, à savoir qu'il lui faut "intensifier la concurrence sur les marchés de produits, continuer à modifier la structure de la fiscalité et réformer le marché du travail et le système éducatif."

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