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La Chine suspectée de
vente d'armes à la Libye
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Petit commerce

Jusqu'à la fin du régime de Kadhafi, la Chine aurait proposé des armes à la Libye, en violation de l'embargo décidé par l'ONU.

[Mis à jour lundi 6, 19h30]

Les autorités provisoires de Libye accusent la Chine d'avoir proposé des armes au régime du colonel Kadhafi encore quelques semaines avant sa chute, révèle le New York Times. Les sanctions prises par l'ONU contre la Libye interdisaient pourtant tout commerce de ce type.

Pékin a très rapidement démenti par la voix d'une porte-parole du ministère des Affaires étrangères. "En juillet, le gouvernement de Kadhafi a envoyé quelqu’un en Chine à l’insu du gouvernement chinois pour prendre contact avec les sociétés intéressées", a-t-elle expliqué, avant d'ajouter que "les sociétés chinoises n’ont pas signé de contrat commercial et n’ont pas non plus exporté d’équipements militaires"  vers la Libye.

Ces accusations sont fondées sur un certain nombre de documents, dont un mémo du gouvernement libyen datant du 16 juillet, qui détaille un voyage d'affaires en Chine, où l'industrie des armes est directement contrôlée par l'Etat. Pékin aurait proposé à Tripoli un contrat de 200 millions de dollars, avec à la clé des lance-roquettes, des missiles anti-char et autres munitions. Très prévoyantes, les entreprises chinoises auraient prévu de livrer la commande via des pays tiers comme l'Algérie ou l'Afrique du Sud.

Interrogés par le New York Times, le Pentagone et le Département d'Etat américain ont expliqué ne pas être au courant de ces négociations. Ils relèvent aussi que la France a déjà été accusée d'avoir fourni des armes aux rebelles.

Lu sur le New York Times

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