Chiffres du chômage : "Soyons honnêtes, nous sommes en échec" estime François Rebsamen <!-- --> | Atlantico.fr
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"A titre personnel, devoir annoncer chaque mois une augmentation du chômage, c’est une souffrance" a-t-il déclaré.
"A titre personnel, devoir annoncer chaque mois une augmentation du chômage, c’est une souffrance" a-t-il déclaré.
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Aveu

Dans un entretien accordé au journal Le Parisien, le ministre du Travail a commenté la nouvelle hausse du chômage au mois de septembre, dont les chiffres ont été publiés ce vendredi.

"Depuis avril, on comptabilise 83 200 chômeurs de plus. Ce n’est pas surprenant. On a beau faire feu de tout bois, tant qu’une croissance plus forte n’est pas là, il n’y a pas assez de création d’emplois. Ajoutez une faible inflation… Soyons honnêtes : nous sommes en échec. A titre personnel, devoir annoncer chaque mois une augmentation du chômage, c’est une souffrance" a notamment déclaré François Rebsamen.

"On aurait dû faire preuve de plus de pédagogie, ne pas laisser penser que les choses se feraient plus vite qu’elles ne se font. Faire connaître aux entreprises le crédit d’impôt compétitivité et emploi (CICE), prend du temps. On ne peut pas vouloir que les mesures produisent leurs effets avant que tout le monde ne les connaisse" a-t-il pousuivi.

Interrogé sur son projet de contrôle accru des chômeurs, qui avait récemment fait polémique, François Rebsamen a déclaré : "Je n’ai pas compris les réactions lorsque j’ai évoqué ce sujet. C’est notre devoir de vérifier si les chômeurs cherchent bien un emploi. Je sais que pour ces personnes, c’est pas facile. Il y a des tas de raisons pour abandonner : le découragement, la non-réponse, la maladie, des offres qui ne correspondent pas à votre profil, pas de formation, etc. Notre rôle c’est de ne pas les laisser tomber. Il ne s’agit pas d’être sur leur dos mais de renforcer l’accompagnement. Contrôle ne veut pas dire flicage. Ça ne veut pas dire que les chômeurs sont des tricheurs. Comment imaginer que j’ai pu dire cela ?"

Quant à la multiplication des contrats aidés, souhaitée par certains députés PS, le ministre du Travail a affirmé : "Un amendement du groupe PS au budget 2015 prévoit une augmentation du nombre de contrats aidés, de 50 000. Il aura mon soutien. On en a besoin. Ces 50 000 emplois seront composés d’emplois d’avenir et de contrats aidés. Cela représente environ 200 M€. Du temps de Lionel Jospin, il y a eu jusqu’à 550 000 emplois aidés. Là, nous sommes autour de 360 000".

Lu sur Le Parisien

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