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Chanteloup-les-Vignes : un chapiteau a été incendié et des policiers ont été pris pour cible
©Compte Twitter de Catherine Arenou

Violences urbaines

De violents affrontements se sont déroulés à Chanteloup-les-Vignes dans les Yvelines dans la soirée de samedi. Des policiers et des pompiers ont été visés par de tirs de mortier. Une école de cirque a été incendiée.

Des incidents et des scènes de violences urbaines ont éclaté à Chanteloup-les-Vignes samedi soir, selon des informations du Parisien. Le chapiteau d'un cirque a été incendié, ce samedi 2 novembre et des policiers ont été pris à partie. 

Les policiers avaient été appelés vers 21h30 pour des feux de poubelles, selon des informations recueillies par France Bleu Paris. Sur les vidéos de surveillance, les policiers ont alors vu un groupe de personnes armées de bâtons. Les forces de l'ordre ont décidé d'appeler des renforts. Les policiers ont été directement visés lors de leur arrivée sur place.

Les policiers ont essuyé des jets de projectiles et des tirs de mortiers jusqu'à 23 heures. Selon l'AFP, ils ont été pris à partie par "une trentaine de jeunes" au plus fort des évènements. L'incendie du chapiteau s'est déclenché vers 22h30.

La maire de la ville, Catherine Arenou, a relayé l'information sur Twitter : 

"L’Arche, centre des arts de la scène et du cirque, est en cendres. Nous sommes anéantis mais nous nous relèverons et nous reconstruirons".

Selon elle, la ville est la proie de multiples agressions et incivilités depuis plusieurs jours. Catherine Arenou a notamment signalé auprès de l'AFP des coupures d'éclairage public quotidiennes provoquées depuis un mois par des jeunes dans le quartier sensible de la Noé.

Le chapiteau, composé d'une grande structure en bois, aurait coûté 800.000 euros. Selon des informations de Franceinfo, il appartenait à la Compagnie des contraires, une association de cirque implantée depuis près de trente ans dans la ville.

Pour la maire, Catherine Arenou, il s'agit d'un "incendie délibéré" car "il a été retrouvé deux départs de feu, sur deux côtés" du bâtiment. La police a débuté son enquête. Aucune piste n'est pour l'instant privilégiée.

Le sous-préfet de Saint-Germain-en-Laye a indiqué que deux personnes ont été interpellées. 

Ces actes violents pourraient être liés à des travaux de réhabilitation dans le quartier qui dérangeraient l'économie souterraine. La maire a indiqué qu'une barre d'immeuble devait bientôt être démolie dans le cadre d'un programme de rénovation urbaine. 

Le Parisien

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