CGT : Philippe Martinez élu à la tête du syndicat<!-- --> | Atlantico.fr
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Philippe Martinez, le nouveau leader de la CGT.
Philippe Martinez, le nouveau leader de la CGT.
©Capture / Youtube

Plébiscite

Le successeur de Thierry Lepaon a été élu à la quasi-unanimité du parlement de la centrale syndicale.

Les valeurs traditionnelles de retour à la CGT ? Philippe Martinez a été élu à la tête du syndicat mardi midi à la quasi-unanimité par le Comité confédéral national, l'équivalent du parlement de la centrale. Sa liste de dix membres pour former le nouveau Bureau a remporté 88,8% des suffrages et remplace ainsi Thierry Lepaon.

L'ex-secrétaire général de la CGT avait dû démissionner au début du mois de janvier, alors empêtré dans une crise après les révélations sur le montant des travaux réalisés dans son bureau et dans son appartement de fonction. Philippe Martinez, après avoir vu sa liste, composée pour moitié de pro-Lepaon, l'autre d'"anti-Lepaon, retoquée une première fois par le Comité le 13 janvier, avait décidé de se séparer des syndicalistes les plus modérés.

Ancien délégué syndical de Renault à Boulogne-Billancourt, dans les Hauts-de-Seine, Philippe Martinez, l'homme à la moustache (faisant penser à la mythique coupe au bol de Bernard Thibault, l'ancien leader de la CGT) était également depuis 2008 à la tête de la Fédération des métaux, la troisième fédération de la CGT en nombre d'adhérents. Homme discret, sa date de naissance n'est même pas rendue publique, le nouveau secrétaire général du syndicat est décrit comme un bosseur.

"Homme de terrain", comme le décrivent ses proches, l'élection de Philippe Martinez, également proche du Parti communiste, signe un retour aux valeurs traditionnelles du syndicat, comme en dénote son discours de clôture du congrès de sa fédération, repris par Challenges: "Le problème ne vient pas des salariés des autres pays, ni des salariés étrangers qui travaillent à coté de nous tous les jours. Le problème, c'est le patronat, qui exploite cette misère pour mieux rabaisser tous nos acquis sociaux. Notre responsabilité: ne pas laisser passer les idées du Front national".

Lu sur Europe 1

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