CGT : les violentes critiques des anciens collègues de Thierry Lepaon<!-- --> | Atlantico.fr
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Thierry Lepaon sur la sellette
Thierry Lepaon sur la sellette
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Petits mots doux

Interrogés par RTL ce mardi, ils tancent le leader syndicaliste. Par ailleurs, Marianne révèle que l'indemnité perçue par le numéro 1 de la CGT à son départ de la fédération de Basse-Normandie s'apparente à une pratique du syndicat pour compléter la retraite de certains militants du privé ayant subi des périodes de chômage.

Thierry Lepaon joue gros ce mardi. Devant les 56 membres de la Commission exécutive, le leader de la CGT va devoir s'expliquer à propos de ses dépenses coûteuses dans son appartement de fonction, dans son bureau et ses indemnités (31 000 euros) lors de son départ de la CGT Basse-Normandie. Vendredi, le patron du syndicat avait refusé de démissionner après de nombreuses "affaires" révélées par la presse. Au cours de cette réunion, un rapport financier doit être d'ailleurs présenté et des propositions seront avancées pour "améliorer les procédures financières dans la CGT".

La suite s'annonce compliquée pour Thierry Lepaon qui semble de moins en moins apprécié au sein de la CGT. Une impopularité qu'il avait déjà en Normandie comme le raconteRTL. En effet, ses anciens collègues balancent. "Son nom résume tout : c'était un beau plumage et rien dans la cervelle. Ce que je n'aimais pas chez lui, et il le sait, c'est que lorsqu'il parlait des délégués de chez lui, il disait 'mes boeufs'. Comment on peut être aussi méprisant avec ceux qui vous ont élu ?" explique l'un de ses ex-partenaires.

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RTL explique encore que "les salariés de l'usine Moulinex, dont il a été licencié en 2001, ne semblent, eux, pas surpris des mésaventures de Thierry Lepaon". Ils parlent aussi d'une "prime à l'embauche qu'il aurait encaissée en 1983" ou du "whisky qu'il partageait avec le patron de l'usine" ou enfin de "la voiture avec chauffeur dont il aurait bénéficié".

Par ailleurs, Marianne révèle que l'indemnité perçue par le numéro un de la CGT à son départ de la fédération de Basse-Normandie s'apparente à une pratique du syndicat pour compléter la retraite de certains militants du privé ayant subi des périodes de chômageLa prime que Thierry Leapon reconnaît avoir perçue s'élèverait à 31 000 euros. Elle correspond à un complément de retraite, dont ont déjà bénéficié plusieurs cadres de la CGT. "On connaissait les retraites chapeau du CAC 40, désormais il faudra faire avec les retraites casquette de la CGT" dit le magazine qui évoque "une pratique en cours depuis plus de 20 ans" à la CGT.

ne âpre bataille politique entre les opposants au secrétaire général va donc s'engager. Le rapport de force au sein de la Commission exécutive et plus globalement au sein des structures de la centrale, entre les pro et les anti-Lepaon, reste "incertain". "On se compte dans l'organisation" a expliqué une dirigeante à l'AFP. Thierry Lepaon est plus que jamais menacé.

Lu sur RTL.fr

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