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Centrafrique : les combats s'intensifient, le président Djotodia appelle à la paix
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La situation est tendue

Des tirs éclataient ce mercredi à intervalles réguliers, sans qu'il soit possible d'en déterminer l'origine ou les belligérants impliqués.

La situation en Centrafrique est toujours aussi indécise. En effet, ce mercredi les tirs se poursuivaient dans plusieurs quartiers de Bangui. En conséquence, les rues et grandes avenues de la capitale se sont littéralement vidées, du centre jusqu'à la sortie nord. Des tirs et des détonations pouvaient être entendus par intermittence dans tous ces secteurs.

Ces tirs se sont intensifiés en milieu d'après-midi et se rapprochaient de l'aéroport international, où sont basés les militaires français de l'opération Sangaris et de la force africaine (Misca). De plus, des tirs éclataient à intervalles réguliers, sans qu'il soit possible d'en déterminer l'origine ou les belligérants impliqués. Même chose dans les quartiers de Gobongo, et Ben-zvi, plus proches du centre-ville. Aucune patrouille de l'armée française ou d'autres contingents de la Misca n'était visible dans ces rues. Deux hélicoptères, très vraisemblablement français, survolaient la ville.

Face à la persistance de ces violences, le président centrafricain Michel Djotodia a lancé mardi un nouvel appel à la paix. "Aimez-vous les uns les autres ! On retrouve ça dans la Bible et le Coran", a-t-il lancé à la population à la veille de Noël. Arrivé au pouvoir en mars 2013 à la tête de la rébellion de la Séléka (coalition à dominante musulmane venue du nord du pays), le chef de l'Etat a accusé le président déchu François "Bozizé (en exil) et ses complices" d'être derrière les "massacres" inter-religieux qui ensanglantent le pays et ont fait près d'un millier de morts en trois semaines.

En effet, près d'un millier de personnes ont été tuées en Centrafrique depuis trois semaines, à Bangui et en province, dans des attaques des milices anti-balaka et les représailles de la Séléka. Cette vague de violence avait été déclenchée le 5 décembre par une offensive sur la capitale de miliciens anti-balaka, infiltrés depuis la brousse en périphérie. L'offensive avait été suivie de représailles sanglantes de l'ex-rébellion contre les populations, très majoritairement chrétiennes, de la ville.

lu sur L'Express

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