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Centrafrique : la "spirale de l'affrontement s'est brutalement aggravée" selon Le Drian
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Nouvelles du front

Le ministre de la Défense est arrivé à Bangui ce vendredi pour y rencontrer les militaires français.

Jean-Yves Le Drian a donné de mauvaises nouvelles de la Centrafrique ce vendredi matin. Il ne s'agit pas de soldats français tués mais de la situation globale du pays. Arrivé dans la nuit à Bangui, le ministre de la Défense a indiqué que "la spirale de l'affrontement s'est brutalement aggravée". Devant 200 soldats français, il a estimé qu'il y avait un risque "de crise humanitaire".

Selon les dernières informations d'associations présentes sur place, 110 000 déplacés fuyant les violences vivraient dans des conditions très précaires. Les camps de réfugiés grossissent de jour en jour, ce qui a fait dire à Jean-Yves Le Drian qu'il s'agissait désormais d'un "pays à la dérive". Une situation qui met en péril la vie des soldats français car selon lui, il y a un risque "d'anarchie", ce qui peut "déstabiliser toute la région en attirant des groupes criminels et terroristes".

Après avoir rendu hommage aux deux soldats tués, qui auront droit à une cérémonie lundi aux Invalides, le ministre de la Défense a enjoint les militaires à agir avec discernement et prudence, leur apportant "tout le soutien de la nation". La France a déployé en quelques jours 1 600 hommes en Centrafrique; L'opération a débuté depuis quatre jours. Elle est amenée à ne pas durer plus de six mois selon François Hollande. Selon le Haut-commissariat aux réfugiés, une agence de l'ONU, les combats et violences inter-religieuses en Centrafrique ont fait "plus de 600 morts" depuis la semaine dernière.

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