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Carlos Ghosn clame avoir organisé sa fuite "seul"
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Seul au monde

L’ex-patron de Renault-Nissan Carlos Ghosn, désormais réfugié au Liban, affirme ce jeudi 2 janvier avoir organisé “seul” son départ du Japon où il est poursuivi pour des malversations financières, réfutant toute implication de sa famille.

Avant de se défendre face au monde, Carlos Ghosn défend ses proches. Arrivé au Liban lundi 30 décembre 2019 après avoir rompu sa liberté conditionnelle sans autorisation de quitter le territoire, accordée par la justice japonaise en mars de la même année, l'ancien PDG de Renault-Nissan a donné quelques élèments sur sa fuite de l'île nippone. “C’est moi seul qui ai organisé mon départ. Ma famille n’a joué aucun rôle”, martèle-t-il dans un communiqué envoyé à l'AFP. L'homme qui possède trois nationalités différentes (brésilienne, française et libanaise) avait indiqué lors de son arrivée qu'il s'exprimerait dans la presse la semaine prochaine, précisant qu'il avait fuit "l'injustice" de la justice japonaise. Interpol a depuis remis au Liban une demande d'arrestation et des perquisitions ont eu lieu à son domicile au Japon. Autres éléments récents de l'affaire, sept interpellations effectuées en Turquie où Carlos Ghosn aurait fait étape avant de rejoindre Beyrouth. Une situation pour l'heure mystérieuse, qui devrait peu à peu révéler ses secrets. 

“Les allégations dans les médias selon lesquelles mon épouse Carole et d’autres membres de ma famille auraient joué un rôle dans mon départ du Japon sont fausses et mensongères. C’est moi seul qui ai organisé mon départ. Ma famille n’a joué aucun rôle”, explique Carlos Ghosn, dans un court communiqué reçu par l’AFP.

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