Tension maximale
Calais : troisième nuit de violences entre migrants et forces de l’ordre
Les 250 policiers mobilisés ont tiré une soixantaine de grenades lacrymogènes contre des groupes lançant des projectiles.
Les affrontements se multiplient à Calais. Pour la troisième nuit d'affilée, des violences se sont produites mardi soir de 22h30 à 23h30 près du camp de migrants de la "Jungle" de Calais, entre migrants et 250 policiers mobilisés. Par ailleurs, les habitants de Calais vivant à proximité du bidonville ont vu cette semaine certains de leurs biens dégradés (palissades en bois, poubelles...).
La nuit a cependant était bien plus calme que celles de dimanche et lundi. Pierre-Henry Brandet, le porte-parole du ministère de l'Intérieur, a parlé "d'une soixantaine de grenades lacrymogènes tirées" contre des groupes lançant des projectiles, bien moins que les 300 de la veille. "Les échauffourées ont été limitées, la présence policière a permis de rétablir le calme très vite", a-t-il déclaré. "Il n'y a pas eu de tentative des migrants de monter dans des camions sur l'autoroute comme les nuits précédentes".
Le porte parole de la place Beauvau a également dénoncé au micro de France Info la responsabilité de l'association altermondialiste No Border dans ces violences. Pour lui, ces militants «profitent du désarroi des migrants pour les pousser à l'émeute».
Dans la nuit de dimanche, 16 policiers avaient été légèrement blessés par des pierres. La maire de Calais Natacha Bouchart a réclamé l'intervention de l'armée. Mais, en France, la sécurité intérieure n'est assurée que «par la police et la gendarmerie», a rappelé la préfète de région Fabienne Buccio.
La présidente du Front national a écoqué sur Twwitter des "riverains terrorisés".
3ème nuit d'émeutes à #Calais, riverains terrorisés. La préfecture promet de rendre "visibles" les forces de l'ordre. Marre de la com' ! MLP
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) 11 Novembre 2015
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