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Burkini : l'arrêté du Touquet n'est pas invalidé
©Reuters

Point de droit

Contrairement à l'arrêté de Villeneuve-Loubet retoqué par le Conseil d'Etat, celui du Touquet a une portée plus générale que le burkini, explique le maire de la ville.

Malgré l'invalidation de l'arrête anti-burkini de Villeneuve-Loubet par le Conseil d'Etat, les femmes désirant se baigner dans cette tenue ne sont toujours pas les bienvenues partout. AInsi, le député-maire du Touquet, Daniel Fasquelle, a expliqué samedi que l'arrêté qu'il a pris pour "assurer la sécurité sur la plage" continuera à s'appliqué, car il n'a été que "partiellement invalidé" par la décision du Conseil d'Etat.

Il faut dire que Daniel Fasquelle est juriste de formation et a donc trouvé les mots justes pour rédiger son arrêté. "A la différence de Villeneuve-Loubet, ce n'est pas un arrêté anti-burkini, c'est un arrêté avec une portée beaucoup plus générale destiné à mieux assurer la sécurité sur la plage", explique-t-il. Le texte vise notamment à ce que les visages ne soient pas dissimulés sur la plage, et recommande "aux gens de ne pas se baigner avec des vêtements qui pourraient les gêner si elles étaient en difficulté". En effet, la commune connait parfois des courants particulièrement fort, ce qui entraîne un risque de noyade.

L'arrêté a été pris début août et valable jusqu'à la mi-septembre.

Daniel Fasquelle demande néanmoins au gouvernement de légiférer. "On ne peut pas faire comme M. Valls, dénoncer le burkini et refuser de légiférer. Il faut un texte national, on ne peut pas laisser les maires seuls", a-t-il estimé. 

Lu dans Le Figaro

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