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Bruno Le Maire s'emmêle les idées sur le voile et la burqa
©Reuters

Confusion

Le député de l'Eure était invité sur le plateau de France 2. Voici ce qu'il faut retenir de son intervention.

Le voile (ou la burqa) : "Ma proposition c’est qu’il y ait une loi qui définisse ce qui est acceptable ou non en termes de tenues vestimentaires, notamment dans le port du voile, dans les espaces publics, à l’université, à l’hôpital, dans les CAF" estime Bruno Le Maire. "Je pense que dans les métros, les RER, les transports en commun, ça peut poser une difficulté et ça en pose à beaucoup de Français".

Le débat est devenu plus confus à la fin de l'émission lorsque l'élu a été invité à revenir sur ce point. "La multiplication des niqab dans l'espace public et en particulier à l'université et dans les hôpitaux pose problème", a-t-il dit avant d'affirmer : "Je n'ai pas dit voile j'ai dit niqab" au début de l'émission.

Islam : "Ce n’est pas l’immigration massive qui a modifié le visage de notre pays, c’est l'islam politique" a tranché le député. "Les Français ont l'impression que leur culture, leur laïcité, leur langue, leur joie de vivre, la musique, la capacité de boire entre soi... Ça, c'est menacé par l'islam politique. Mon vrai combat il est contre l'islam politique."

La colère des policiers : "Le premier problème, c'est celui des effectifs. C'était une erreur de les réduire entre 2007 et 2012. Le deuxième problème, c'est la complexité de la procédure pénale. Le troisième problème, c'est de renouer la confiance entre police et justice."

Le débat de la primaire : "Il y a des jours avec, et des jours sans. Quand on trébuche, l'important c'est de savoir se relever. Je suis remonté sur mon cheval !"estime-t-il, évoquant avoir raté le débat.

La primaire : "On me dit on voterait bien pour vous mais on votera pour faire barrage à Nicolas Sarkozy" se plaint Bruno Le Maire. Il a souligné qu'il ne pourrait pas devenir le Premier ministre d'un autre. "Quand on porte l’ambition d’être n°1 avec une telle ambition pour la France, on ne peut pas être n°2 !" En revanche, il a laissé entendre qu'il n'avait rien contre un ministère.

Education : pour soulager les dépenses publiques, Bruno Le Maire propose de Je "supprimer des postes d'enseignants car il augmenterait "leur temps de travail sur la base du volontariat." Et de rappeler que son "premier combat pour l'école est déjà sur la maîtrise de la langue française en maternelle et au primaire."

Syndicalisme : "Je veux rendre le pouvoir à chaque travailleur pour qu’il ne soit pas obligé de s’affilier à un syndicat" a tranché Bruno Le Maire.

Les migrants : Pour le député, le démantèlement de la jungle de Calais est "indispensable." Pour les migrants qui réclament l'asile, "on les place dans les communes qui manifestent la volonté de le faire dans des bonnes conditions et on accélère les procédures d'asile."

Syrie : le député est pour l'envoie de troupes au sol, dans le cadre d'une coalition internationale. Il a aussi réclamé un dialogue avec la Russie "un partenaire" avec lequel on ne doit pas, pour autant, "faire preuve de plus de mansuétude que les autres."

Lu sur FranceInfo

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