Brice Hortefeux : le coup de fil du directeur de la PJ de Paris qui fait désordre<!-- --> | Atlantico.fr
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Brice Hortefeux aurait été prévenu par le patron de la police judiciaire de Paris d'une convocation
Brice Hortefeux aurait été prévenu par le patron de la police judiciaire de Paris d'une convocation
©Reuters

Polémique

Selon Le Monde, Christian Flaesch aurait prévenu l'ancien ministre de l'Intérieur qu'il allait être convoqué en tant que témoin dans l'enquête sur le financement de la campagne de 2007 de Nicolas Sarkozy.

Parfum de scandale à la police judiciaire de Paris. Christian Flaesch, le patron de cette institution, aurait prévenu fin novembre Brice Hortefeux qu'il allait être convoqué en tant que témoin dans l'enquête sur le financement de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007. C'est en tout cas ce que révèle ce lundi le site internet du Monde : le quotidien indique que ceci a été rendu possible car à ce moment là, l'ancien ministre de l'Intérieur était placé sur écoute par la police judiciaire dans un autre dossier. Dès lors, la conversation téléphonique a été enregistrée et transmise à un juge d'instruction parisien.

Selon Le Monde, le juge d'instruction parisien René Cros a informé fin novembre Christian Flaesch de son souhait de convoquer comme témoin Brice Hortefeux. Une fois mis au courant, le patron de la PJ "décroche son téléphone pour avertir" son ancien ministre de tutelle. Seulement voilà, Christian Flaesch ignore à ce moment là que Brice Hortefeux est placé sur écoute par la DCPJ (Direction centrale de la police judiciaire) dans un autre volet judiciaire de cette enquête sur le financement de la campagne de Nicolas Sarkozy.

Si trois appels sont recensés entre les deux hommes, le quotidien assure que "le troisième est le plus embarrassant pour le policier". En effet, "dans ce dernier coup de fil, il explique à M. Hortefeux qu'il sera finalement entendu par le juge Cros, et plus par les policiers". Toujours selon Le Monde, "cet échange traduit surtout une réelle proximité entre les deux hommes. Il est notamment question (…) des agendas que va devoir apporter Brice Hortefeux pour justifier sa présence en France", le 6 octobre 2006. Et donc son impossibilité matérielle de se trouver ce jour-là à Tripoli pour négocier avec Mouammar Kadhafi.

Interrogé par Le Monde, Brice Hortefeux, surpris d'avoir été placé sur écoute, a déclaré : "Je ne vois pas ce qui peut être gênant pour M. Flaesch. Il ne m'a rien dit de particulier, sinon que j'allais être convoqué, ce qu'il fait toujours dans ces cas-là, je crois". L'ancien ministre de l'Intérieur assure par ailleurs ne pas être "intime avec Flaesch". "Ce n'était pas un interlocuteur régulier. Je le connaissais comme l'ensemble des directeurs, mais je n'ai jamais déjeuné, dîné ni même pris un verre avec lui". L'affaire ne devrait pas en rester là, d'autant plus qu'elle sort alors même qu'une guerre de succession se joue à la DCPJ...

Lu sur Le Monde

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