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Brexit : devant l'Assemblée nationale, Manuel Valls demande une "Europe qui protège"
©Reuters

Schengen ?

Débat sur le Brexit à l'Assemblée nationale mardi 28 juin. Manuel Valls y a plaidé pour une Europe plus sûre.

Jour de débat animé à l'Assemblée nationale. Le Premier ministre s'est prononcé pour une sortie rapide de la crise européenne. "Il faut crever l'accès." Cela passe par un certain mea culpa : "Avouons-le, depuis 2005, nous avons évité les vrais débats" Puis il a pris acte du rejet de l'Union européenne que dévoilait le Brexit. "Ce vote montre le malaise des peuples".

Dans la droite ligne du président François Hollande et des autres européens, le Premier ministre s'est ensuite positionné pour la sortie rapide du Royaume-Uni. "Le Royaume-Uni doit activer au plus vite possible la clause de retrait de l'UE". Il a voulu se montrer ferme contre les Anglais : "Ce n'est pas le parti conservateur britannique qui doit imposer son agenda". Un message lancé au parti de David Cameron.

Enfin, il a demandé une Europe plus sûre : "Si l'Europe ne protège pas, elle n'est rien.". Il propose de revoir les bases de Schengen (une des revendications anglaises de longue date) "Il faut aller plus loin et maîtriser nos frontières extérieures, pas en sortant de Schengen mais en le reformant profondément." Et de demander une meilleure coopération. "L'Europe ne doit plus être perçue comme le cheval de Troie, pour ne pas dire le dindon de la farce, de la mondialisation." Il s'en est pris à la situation déloyale dans laquelle le Vieux continent se trouve face aux Etats-Unis. 

Bruno Le Roux (PS), a dénoncé la technocratie bruxelloise tout en affirmant être un européiste convaincu.

François Fillon (LR) a demandé quant à lui un divorce "serein mais rapide" avec la Grande-Bretagne.

Lu sur francetvinfo.fr

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