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Brexit : les Anglais tentent de repousser d'un an la sortie de l'Union européenne
©Reuters

Perfide Albion

Le Sunday Times révèle dans son édition du 14 août que des ministres anglais auraient déclaré en privé que la sortie n'aurait pas lieu en 2017, mais en fin 2019.

Des ministres, en privé, auraient informé les responsables de la City de Londres - le quartier et pôle financier de la capitale de l'Angleterre - que les négociations avec l'Union européenne ne commenceraient qu'à la fin de l'année 2017 ; ce qui laisserait entendre que le Royaume-Uni ne quitterait pas ses anciens partenaires qu'en 2018, voire - très certainement - en 2019. Cette information qui émane d'indiscrétions captées par le Sunday Times, viendrait confirmer les craintes de certains dirigeants européens qui, au lendemain du Brexit, pressaient déjà les Britanniques d'avancer leur calendrier pour ne pas perdre de temps.

La raison de ce ralentissement du programme de sortie : la possibilité pour le nouveau Premier ministre Theresa May d'utiliser l'article 50 du Traité de Lisbonne, qui prévoit une période de négociation de deux ans en cas de sortie d'un pays membre de l'Union européenne. Mais alors qu'elle devait annoncer l'ouverture des négociations en janvier 2017, les ministres anglais ont parlé d'une échéance plus tardive, certainement à la fin de l'automne de la même année. 

Le Premier ministre avait insisté sur la nécessité de ne pas presser lors d'un déplacement à Paris il y a quelques semaines. Apparemment, la consigne a été suivie : le ministre David Davis, chargé du Brexit au gouvernement, ne s'est pas encore entouré de son équipe complète. Idem pour Liam fox au Commerce international, qui parle de dificulter à recruter. Mais ce qui est en jeu dans ce ralentissement, c'est surtout le calendrier politique des voisins allemands et français, qui verront les élections présidentielles et fédérales se tenir au printemps et à l'automne 2017.  Un calendrier incertain qui pousse l'occupante de 10 Downing Street a une certaine prudence... 

Lu dans le Figaro

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