Brésil : des violences entre manifestants et forces de l'ordre lors d'une grève générale historique<!-- --> | Atlantico.fr
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Le président du Brésil, Michel Temer
Le président du Brésil, Michel Temer
©Ueslei Marcelino / Reuters

Tensions

Les syndicats avaient appelé à la grève générale pour protester contre la politique d'austérité du président Michel Temer.

Les tensions s'accumulent chaque jour un peu plus au Brésil.  Le pays a vécu vendredi une journée de grève générale, une situation inédite en plus de vingt ans (en 1996). Les syndicats avaient appelé à la grève générale pour protester contre la politique d'austérité du président Michel Temer. Ce dernier souhaite notamment faire passer l'âge de départ à la retraite de 60 à 65 ans.

Les protestations ont été marquées dans plusieurs grandes villes par des heurts entre manifestants et forces de l'ordre. Dans le centre de Rio de Janeiro, au moins huit bus ont été incendiés et de nombreuses vitrines ont été détruites. Les transports de plusieurs grandes villes ont été paralysés.  

Michel Temer a condamné la violence de certains des manifestants. Dans un communiqué, il a estimé que "le travail en vue de la modernisation de la législation nationale allait continuer". Ces événements interviennent alors que le Brésil peine à sortir d'une récession particulièrement importante. Par ailleurs, le pays est toujours en proie aux tensions après l'énorme scandale de corruption Petrobras.

RFI note toutefois que "ces manifestations n’ont toutefois pas eu l’ampleur des précédents rassemblements contre le gouvernement et ne devraient pas exercer une très forte pression sur le Congrès, qui doit voter ces réformes polémiques dans les jours qui viennent".

Lu sur euronews

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