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Nouveau rebond
des bourses européennes
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Le CAC 40 progresse de près de 3 %. Même tendance à Francfort et à Londres. Angela Merkel attendue à Paris mardi.

[Mise à jour à 18h30]

Toutes les places européennes ont clôturé dans le vert ce jeudi. Paris gagne 2,89 %, Londres 3,11 %, Francfort 3,28 %, Madrid 3,56 % et Milan 4,10 %.

La journée a encore été marquée par une forte volatilité des cours. Entre midi et 16h, le CAC 40 est passé sous la barre symbolique des 3 000 points, mais l'ouverture en hausse des marchés américains a participé de l'inversion de la tendance. Les banques françaises profitent également de ce rebond après la journée cauchemardesque d'hier. La Société Générale gagne par exemple 3,70 % après les pertes importantes d'hier.

Sur le plan politique, Nicolas Sarkozy et Angela Merkel ont annoncé une réunion de travail sur la réforme de la gouvernance de la zone euro, mardi prochain à Paris. La Banque Centrale Européenne, de son côté, indique qu'elle est prête à racheter de la dette publique des pays membres de la zone euro en difficulté jusqu'à ce que le Fonds de soutien européen (FESF) se mette effectivement en place.

[Mise à jour le 11 août à 9h30]

Frédéric Oudéa, PDG de la Société Générale, a multiplié les interventions dans les médias pour démentir fermement les rumeurs qui circulent sur la banque, et pour assurer qu'elle n'était pas exposée par l'éventuel changement de calendrier dans l'échange d'obligations grecques imaginé à Athènes.

La Société Générale, dont le cours a été suspendu ce matin à Paris, demandé l'ouverture d'une enquête auprès de l'Autorité des Marchés Financiers après les rumeurs qui ont circulé hier sur la situation financière de la banque. Le 7 août, le quotidien britannique The Daily Mail avait publié un article qui parlait de perspectives "désastreuses" pour la SocGèn. Une description erronée qui aurait pour origine une mauvaise lecture d'un article (de fiction) du Monde.

Ce vent de rumeurs a participé à la chute de Wall Street ce mercredi. Le Dow Jones a perdu 4,6 % et le Nasdaq 4,1 %. Ce matin, le CAC 40 a ouvert en hausse 2,91 %.

[Mise à jour à 18h30]

La journée de cotation de mardi n'aura donc été qu'une très courte embellie sur les marchés. Après l'ouverture en baisse de Wall Street, les bourses européennes se sont effondrées ce mercredi. - 5,45 % à Paris, - 5,13 % à Francfort, - 3,05 % à Londres. Madrid perd également 5,49 % et Milan lâche 6,65 %. Ci-dessous, l'évolution de la bourse de Paris au cours de cette journée telle que la représente LeMonde.fr(avec boursier.com) :

Le secteur du CAC 40 le plus impacté est le secteur bancaire.BNP Paribas perd 9,47 %, le Crédit Agricole 11,81 % et la Société Générale 14,47 %. Cette dernière a été jusqu'à accuser une baisse de plus de 20 % au cours de la séance. Les banques souffrent des rumeurs qui courent sur une éventuelle dégradation de la note française. Les agences Fitch et Moody's l'avaient pourtant confirmée dans la journée, en même temps que le gouvernement démentait tout risque de dégradation.

En ce qui concerne la Société Générale, la banque a souffert d'autres rumeurs, relayées le 7 août sur le site Internet du Daily Mailselon lesquelles la SG était dans une "situation périlleuse" et était "au bord du désastre". Informations démenties depuis, l'article incriminé a été retiré du site. Le Daily Mail s'en est excusé :

A New York enfin, le Dow Jones et le Nasdaq perdaient plus de 2 % à la mi-séance. La volatilité des échanges pourrait continuer jusqu'à la fermeture des marchés.

[Mise à jour à 14h]

De nouvelles mesures économiques sont donc attendues le 24 août prochain pour permettre à la France de maintenir ses objectifs de réduction des déficits (de 5,4 % du PIB aujourd'hui à 3 % en 2013).

Le ministre de l'Economie François Baroin devra avancer ses propositions dès le 17 août au chef de l'Etat et au Premier ministre. ceux-ci trancheront la semaine suivante.

De nouvelles niches fiscales pourraient être "rabotées", et une taxe sur les très hauts revenus pourrait également voir le jour. Le président de la République a par ailleurs répété l'importance de voter la "règle d'or" pour équilibre les finances publiques.

[Mise à jour le 10 août à 12h]

Une réunion de travail s'est tenue ce matin à l'Elysée en présence du chef de l'Etat, du Premier ministre, de plusieurs ministres (Alain Juppé, François Baroin, Valérie Pécresse, Jean Léonetti) et du gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer. Au menu du jour : la crise économique et financière, bien sûr.

Le CAC 40 de son côté était orienté à la hausse à la mi-journée. Il faut dire que la FED a tout fait pour rassurer les marché. Hier en effet, la Réserve fédérale américaine a assuré qu'elle maintenait des taux proches de zéro jusqu'en 2012 et qu'elle étudiait toutes les pistes possibles pour stimuler l'économie américaine.

En France, nouvelle ombre au tableau ce mercredi : selon l'INSEE, la production industrielle a chuté de 1,6 % au mois de juin. Elle était en hausse de 1,9 % en mai.

[Mise à jour 18h]

C'est la fin de 11 séances de baisse consécutives à la bourse de Paris. Le CAC 40 progresse de 1,63 % ce mardi, terminant à 3 176,19 points. Une séance marquée par de fortes variations, de - 4 % à + 2 %.

Même regain à Londres où le Footsie gagne 1,89 %. A Francfort, les cours terminent à - 0,1 %. Une baisse comparable à celle de Madrid (- 0,36 %). Athènes termine également presque à l'équilibre ( - 0,36 %).

Aux Etats-Unis, les coubres du Dow Jones et du Nasdaq sont au vert à la mi-séance, en attendant la décision de politique monétaire de la FED ce soir. La bonne tenue de Wall Street n'est pas étrangère au rebond des bourses européennes.

A Moscou, les indices limitent les pertes. Vladimir Poutine était lui-même intervenu aujourd'hui pour indiquer que l'Etat était en mesure d'injecter des liquidités sur les marchés.

Un peu plus tôt dans la journée, l'Allemagne s'était prononcée en faveur d'un Conseil de stabilité de la zone euro. Il s'agirait d'imposer des sanctions aux pays trop dépensiers et de soumettre les pays membres à des "tests de compétitivité". Le ministre de l'Economie allemand appelle à un nouveau Pacte de stabilité.

Enfin, The Economistpropose une carte interactive des dettes publiques dans le monde pour avoir une vision globale et actualisée de la situation :

[Mise à jour 16h]

Wall Street a ouvert en hausse ce mardi. A New York, l'indice Dow Jones gagne 0, 55 %, et le Nasdaq 1,96%.

[Mise à jour 12h]

Alors que les indices à Moscou plongent de plus de 7 %, le point sur les marchés européens à midi : - 1 % à Paris, - 1,7 % à Londres, - 1,25 % à Madrid et - 3,6 % à Francfort.

Sur France Inter ce matin, Laurent Fabius a appelé le gouvernement à prendre dès aujourd'hui "des dispositions qui permettent de mieux équilibrer les choses" sans attendre l'éventuelle mise en application d'une "règle d'or" en 2013.

[Mise à jour 10h30]

Les places européennes poursuivent leur dégringolade ce mardi matin. Paris est en baisse de plus de 4 % en milieu de matinée, et le CAC 40 est momentanément passé sous la barre des 3 000 points.

Rien ne semble juguler la panique. Francfort cédait plus de 6 % à 10h30 et Londres accusait un repli de 3,5 %.

Ce matin sur Europe 1, Jean-Claude Trichet a appelé les Etats à "faire leur travail" en matière de réduction des dettes publiques, notamment en Italie et en Espagne. L'actuel président de la Banque Centrale Européenne estime qu'il faut "rétablir la confiance" et parle, depuis 2007, de la "plus grave crise depuis la Seconde guerre mondiale".

[Mise à jour 06h00 mardi 9 août]

Les bourses de Sydney (Australie) Tokyo (Japon), Bombay (Inde) et Séoul (Corée) ont ouvert en baisse respectivement de 2%, 2,04%, 3% et 3,3%. Tandis que le cours du pétrole baissait fortement en Asie.

[Mise à jour à 23h00]

New York a clôturé sur une forte baisse : - 5,42 % pour le Dow Jones et - 6,83 % pour le Nasdaq. C'est la pire journée pour ce dernier indice depuis 2008.

Barack Obama a pris la parole peu avant la fermeture des marchés. Le président américain a réaffirmé que la réduction des déficits devait faire l'objet d'un consensus au Congrès, ajoutant que cela ne passait pas uniquement par la réduction des dépenses mais aussi par la hausse de certains impôts. "Les marchés montent et baissent, mais il s'agit des Etats-Unis d'Amérique. Peu importe ce que peut dire telle ou telle agence, nous avons toujours été et serons toujours un pays AAA", a t-il dit.

[Mise à jour 18h00]

Scénario catastrophe pour les places boursières mondiales. A la clôture, les bourses européennes ont enregistré des baisses historiques, extrêmement inquiétantes pour l'ensemble des observateurs. En effet, la Bourse de Paris finit à -4,68%, soit l'un des indices les plus bas depuis juillet 2009 (cf schéma ci-dessous, publié dans Le Figaro.fr). Le CAC 40 enchaîne ainsi onze séances de repli, passant de 3842,70 points à 3125,19 points,  pour se figer sur une chute de 18%.
Le Footsie-100 londonien clôt cette journée noire par une baisse de 3,39%, quant à la Bourse de Francfort, elle perd 5,02% soit 5 923,27 points.
La Grèce d'ores et déjà en grande difficulté, n' a cessé d'être dans le rouge depuis l'ouverture de la bourse et poursuit sa chute inexorable pour terminer la séance sur un plongeon de 6%. Même schéma pour les deux places boursières moscovites. Elles ont toutes deux clôturé sur une forte baisse : -7,84% pour le RTS et -5,5% pour le Micex. Des chutes vertigineuses alors que les prix du pétrole étaient en nette baisse. 

Les valeurs industrielles européennes souffrent particulièrement de cette dégradation de la dette américaine par l'agence de notation Standard & Poor's. L'Italie en fait notamment les frais. Le titre du constructeur italien Fiat a chuté de plus de 9% sur la Bourse de Milan, quant à celui de Pirelli, le célèbre fabricant de pneus, il a été suspendu lundi en raison des pertes excessives.

Aux États-Unis, trois jours après la sanction infligée par l'agence de notation Standard & Poor's, la Maison Blanche avait observé un silence prudent. Cependant, le Président Barack Obama entend bien sortir de cette réserve. Il s'exprimera publiquement, lundi à 19h selon des responsables américains.  

[Mise à jour 16h30]

La dégradation de la note américaine par l'agence Standard & Poor's a fortement ébranlée les places financières mondiales, qui ont majoritairement ouvert dans le rouge ce lundi. Après les bourses asiatiques, c'est désormais au tour de Wall Street d’inquiéter. La  Bourse de New York en effet affiché une forte tendance baissière, avec un Dow Jones qui perd 3,10% et le Nasdaq qui chute de 4,03%.

Les places boursières européennes qui semblaient jusque là, légèrement épargnées, plongent également. En effet, à l'approche de la clôture, la Bourse de Paris enregistre une baisse de près de 4,08%.  Dans son sillage, la Bourse de Londres continue a creuser ses pertes. L'indice Footsie perd jusqu'à 3%, quant à la Bourse de Francfort, elle cède 4,19%. 

[Mise à jour 11h30]

Malgré la dégradation de la dette américaine et la mauvaise forme des bourses asiatiques à leur clôture, les places boursières européennes ne se sont pas effondrées ce lundi à l'ouverture. Toutefois, le début de séance volatil de la Bourse de Paris, révèle l'inquiétude qui peut agiter les places boursières européennes. En effet, après avoir rebondi de 1,02% dans la matinée, le CAC 40 perd désormais près de 3% comme nous pouvons le voir sur ce schéma publié sur le Monde.fr.  


Malgré tout, les places boursières européennes semblent faire meilleure figure que les bourses asiatiques. Si l'ouverture reste encourageante, c'est notamment due aux interventions des dirigeants des finances du G7 et de la Banque centrale européenne qui auraient réussi à résorber le mouvement de panique.

Le ministre des Finances français, François Baroin, s'était voulu rassurant au micro d'Europe1, avant l'ouverture des Bourses. Selon lui, les marchés ne doivent avoir aucun doute sur la détermination des dirigeants de la zone euro à tout mettre en oeuvre pour venir en aide aux pays en difficulté. François Baroin, a également assuré que la France ne dévierait pas de sa trajectoire de baisse des déficits publics, un résultat qu'elle obtiendra sans relever ses prélèvements obligatoires.

[Mise à jour le 8 août 8 h]

Tous les regards sont tournés vers les places boursières asiatiques ce lundi. Avant l'ouverture des bourses européennes, l'Asie semble cristalliser les inquiétudes liées à la dégradation de la dette américaine sur les marchés financiers. L'ensemble des places boursières asiatiques sont dans le rouge : le scénario d'un nouveau krach pourrait prendre forme.

En effet, la Bourse de Tokyo a clôturé à  -2,18%, Séoul chutait de 6,3% et Sydney de 2,56%. Hong Kong s'enfonçait avec -4,04%, et Shanghai a perdu dans la matinée jusqu'à plus de 4%. Une heure après l'ouverture, Bombay perdait 3,08%.

Également soumises à cette vague d’inquiétudes, les places boursières européennes pourraient suivre le même chemin et commencer la semaine dans le rouge.

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