Bourse : Wall Street à son plus haut niveau depuis octobre 2007<!-- --> | Atlantico.fr
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Vendredi, le Dow Jones a terminé au dessus des 14 000 points.
Vendredi, le Dow Jones a terminé au dessus des 14 000 points.
©Reuters

En pleine forme

Vendredi, le Dow Jones a terminé au dessus des 14 000 points. Les marchés sont portés notamment par une lecture optimiste du rapport mensuel sur l'emploi américain.

La Bourse de New York a terminé la semaine en fanfare. A la clôture vendredi, le Dow Jones gagne 1,08% à 14 009,79 points. C'est la première fois depuis le 17 octobre 2007 que l'indice vedette de Wall Street franchit en séance ce seuil psychologique, considéré comme un signe de la confiance retrouvée des investisseurs américains après la crise de 2008. Le Nasdaq a bondi de 1,18% à 3 179,10 points et le S&P 500 a gagné 1,01% à 1 513,17 points. Sur l’ensemble de la semaine, le Dow gagne 0,8%, le S&P 0,7% et le Nasdaq 0,9%.

"C'est la confirmation que la situation s'améliore non seulement sur le marché des actions mais aussi dans l'économie" américaine, a réagi Art Hogan, de Lazard Capital Market. Wall Street a signé en janvier son meilleur début d'année depuis 1994 et la plus importante progression mensuelle du marché depuis octobre 2011, avec une hausse de 5,8%. "Et le marché est évalué de manière plus raisonnable que la dernière fois que nous étions à ce stade en 2007", les données de base étant plus solides désormais, a-t-il poursuivi, citant l'amorce d'une embellie économique aux Etats-Unis, un dynamisme économique rassurant en Chine et une zone euro s'éloignant du précipice.

Le marché a commencé la journée de bonne humeur "après la sortie du rapport mensuel sur l'emploi américain, bien qu'il fasse état d'une hausse moins importante que prévu des créations d'emploi et d'une hausse surprise du taux de chômage", ont relevé les experts de Charles Schwab. Selon eux, les courtiers étaient encouragés par la révision à la hausse du nombre d'emplois créés au cours des deux derniers mois de l'année 2012. L'économie américaine a créé 157 000 emplois de plus qu'elle n'en a détruit en janvier, un chiffre inférieur aux attentes mais les chiffres de novembre et décembre ont été revus en hausse. Le taux de chômage a augmenté à 7,9%.

De ce fait, pour Patrick O'Hare, de Briefing.com, "ce qu'il faut retenir de ces statistiques, c'est que le marché ne doit pas craindre l'idée d'une interruption prochaine de la politique monétaire ultra accommodante de la Fed", la Réserve fédérale américaine. En effet, ce taux de chômage reste "bien au-dessus du taux de 6,5% fixé par l'institution pour considérer une révision de sa politique", a-t-il ajouté.

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