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Bonbonnes de Notre-Dame : première incarcération, la tour Eiffel visée
©Reuters

Aveux

Ornella G., 29 ans, a été mise en examen samedi soir dans l'affaire de la tentative avortée d'attentat à la voiture piégée. Son témoignage est décisif pour comprendre ce qu'il s'est passé.

Première incarcération dans l'affaire des bonbonnes de Notre-Dame

La police avait retrouvé les empreintes d'Ornella G. dans la Peugeot 607 remplie de bonbonnes de gaz abandonnées à proximité de Notre-Dame de Paris le week-end dernier. Elle a depuis été arrêtée avec notamment deux autres jeunes femmes. Elle est la première a être mise en examen pour "association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste criminelle" et "tentative d'assassinats en bande organisée", a déclaré le parquet de Paris dans la soirée du 10 septembre.

La police la connaissait avant les événements : elle avait été fichée S du fait de sa volonté de rejoindre la Syrie.

Les raisons de l'échec de l'attentat ont été avouées par Ornella G., selon une source de l'AFP proche de l'enquête. Elle et une de ses camarades auraient tenté de mettre le feu à un chiffon imbibé d'essence avec une cigarette. Mais elles ont cru avoir été repérées par un policier en civil et ont pris la fuite. Et, heureusement, la mèche de la voiture piégée ne s'est pas suffisamment enflammée.

L'autre jeune fille était Inès M., 19 ans, fichée S et ayant prêtée allégeance à l'Etat islamique. Pour l'instant, on ne sait pas où était Sarah H., la troisième comparse.

Les trois femmes visaient de faire des attentats dans des gares en Essonne et à Paris, avec des ceintures d'explosifs ou des véhicules piégés.

On a surtout enfin appris d'une des jeunes femmes arrêtée que la Tour Eiffel était visée : c'est donc bien le Paris touristique, celui des cartes postales, qui était ici visé. 

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