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Boko Haram : nouvelle attaque au Cameroun, pour Hollande le groupe islamiste a "des liens avec Aqmi"
©REUTERS/Alain Jocard/Pool

Réunion de crise

Les dirigeants de cinq pays africains sont rassemblés, samedi, à Paris à l’occasion d’une rencontre avec des représentants occidentaux visant à établir une stratégie contre le groupe de militants islamistes.

Que faire contre Boko Haram ? Comment minorer son influence ? Quelle stratégie employer pour faire face à ce groupe islamiste venu du Nigéria ? Autant de questions qui seront abordées ce samedi lors du mini-sommet sur la sécurité en Afrique qui a lieu à Paris. Une réunion  qui regroupe les dirigeants de cinq pays africains (Nigeria, Cameroun, Niger, Tchad et Bénin) et des représentants de la France, des États-Unis et de la Grande-Bretagne alors que Boko Haram a enlevé il y a un peu plus d’un mois près de 300 jeunes filles au Nigeria.

A l'issue de cette réunion, le président français François Hollande a affirmé que le groupe islamiste Boko Haram était devenu "une menace pour l'ensemble de l'Afrique de l'Ouest et maintenant pour l'Afrique centrale avec des liens établis avec Aqmi et d'autres organisations terroristes".  Le chef de l'Etat a également appelé à mettre en oeuvre un "plan global" visant "à échanger les informations, à coordonner les actions, à controler les frontières". "Boko Haram a une stratégie anti-civilisationnelle de déstabilisation du Nigeria mais aussi de destruction des principes fondamentaux de la dignité", a poursuivi le président. Le sommet de Paris doit selon lui servir à mettre en place un "plan global" avec l'aide des Occidentaux, visant "à échanger les informations, coordonner les actions et contrôler les frontières".

Ce congrès était d’autant plus nécessaire que dans la nuit de vendredi à samedi, l’organisation terroriste a de nouveau frappé. En effet, un Chinois a été tué et dix autres "ont probablement été kidnappés" dans une attaque contre un camp de travailleurs du secteur routier perpétrée dans l'extrême-nord du Cameroun et attribuée par la police camerounaise aux islamistes nigérians. "Les Boko Haram étaient lourdement armés. Ils sont venus avec cinq véhicules", a affirmé un responsable administratif de Waza, localité proche du site de travailleurs chinois.

Lu sur Le Monde.fr

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