Boko Haram : 85 otages nigérians auraient été libérés par des soldats tchadiens <!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
Boko Haram : 85 otages nigérians auraient été libérés par des soldats tchadiens
©

Sauvetage

Ces derniers auraient intercepté à la frontière tchadienne un convoi de bus, conduit par six membres du groupe islamiste, qui transportait les otages.

Bonne nouvelle. Des soldats tchadiens auraient libéré 85 Nigérians enlevés par Boko Haram 10 août dans un village de pêcheurs dans la région de Borno, dans le Nord-est du Nigéria. Les soldats auraient intercepté un convoi de bus, conduit par six membres du groupe islamiste, qui transportait les otages. Il aurait été arrêté à la frontière tchadienne pour un contrôle de routine. "Le très grand nombre de personnes du convoi a soulevé des soupçons", a expliqué samedi 16 août un haut responsable anonyme des services de sécurité à Maiduguri, la capitale du Borno. Par ailleurs, les suspects auraient donné des informations contradictoires concernant les otages qu'ils accompagnaient et leur destination.

Ainsi, près de 85 otages ont été libérés. Toutefois 30 personnes sont encore entre les mains des islamistes. En effet, voyant que le convoi avait été arrêté, ces derniers se seraient enfuis en bateau à moteur. Les otages libérés sont toujours sous la garde des autorités tchadiennes. Pour l'heure, aucune information sur leur retour au Nigeria n’a été transmise.

Les islamistes avaient, dimanche 10 août, attaqué un village dans la région de Borno, et enlevé une centaine de jeunes hommes et quelques femmes. Par ailleurs, en avril, les insurgés de Boko Haram avaient enlevé, dans cette même région, 220 lycéenes. Quatre mois après, les jeunes filles sont toujours portées disparues. 

Lu sur France Info

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !