Bisphénol A : des effets négatifs sur le taux de testostérone chez l'homme<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Santé
Le Bisphénol A aurait également des effets négatifs sur le taux de testostérone
Le Bisphénol A aurait également des effets négatifs sur le taux de testostérone
©Reuters

Nouvelles accusations

Des chercheurs français sont parvenus à démontrer les effets néfastes du composé chimique sur notre organisme, en particulier sur les testicules.

Décidément, le bisphénol A n'est pas le bienvenu. Interdit dans les biberons depuis janvier 2011 et bientôt dans tous les contenants alimentaires pour les enfants de moins de trois ans en juillet 2015, voilà qu'une équipe de chercheurs français vient démontrer d'autres effets néfastes du composé chimique sur l'organisme. Ces scientifiques ont montré que de faibles doses auraient un impact négatif sur les testicules. René Habert, coordinateur de l'étude, a expliqué qu'il "se peut également que le Bisphénol A participe à la chute de la production spermatique et à l’augmentation de l’incidence du cancer testiculaire chez l’adulte observées au cours des dernières décennies".

En collaboration avec l'hôpital Beclère de Clamart, dans les Hauts-de-Seine, les chercheurs ont maintenu en vie des testicules fœtaux pendant trois jours dans des boîtes de culture. Certains étaient exposés au Bisphénol A. En sa présence, la production de testostérone a été réduite tout comme celle d'une autre hormone, essentielle pour la descente des testicules dans les bourses lors du développement fœtal. "Ces résultats incitent à une grande prudence en toxicologie réglementaire dans l’extrapolation des données obtenues sur l’animal pour définir les seuils d’exposition tolérables en santé humaine", a rajouté René Habert. Selon lui, "l'espèce humaine est beaucoup plus sensible au Bisphénol A que le rat ou la souris".

Pour les chercheurs, ces données confirment l’effet négatif de ce composé chimique sur notre santé et surtout sur la reproduction humaine.

Lu sur Viva

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !