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Bilal Taghi, le premier homme à avoir fomenté un attentat djihadiste en prison, jugé dès ce mardi
©Benoit PEYRUCQ / AFP

Aucun remord

Bilal Taghi, l'homme ayant commis le premier attentat djihadiste fomenté en prison, est actuellement jugé aux assises de Paris.

Le procès de Bilal Taghi, 27 ans, se tient aux assises de Paris à partir de ce mardi et ce, jusqu'au 22 novembre prochain. L'homme d'origine marocaine est jugé pour avoir tenté d'assassiner deux surveillants de la prison d'Osny dans le Val-d'Oise en 2016. Cette affaire est considérée comme ayant été le premier attentat jihadiste fomenté en prison.

Une attaque méticuleusement préparée

Incarcéré pour un départ avorté en Syrie, Bilal Taghi avait minitieusement préparé cette attaque. Il entendait "mener (son) jihad" en France à défaut de ne pas être en mesure de partir. Le 4 septembre 2016, alors qu'il sort de sa cellule pour aller en promenade, il dissimule donc un couteau artisanal sous une serviette. C'est alors qu'il a, à plusieurs reprises poignardé un surveillant et un gardien venu aider son collègue. Les deux hommes parviennent à se mettre à l'abris, laissant Taghi seul avec quatre aux détenus. Lorsque les équipes d'intervention de la pénitentiaire arrive, le détenu tente à nouveau de s'en prendre à "un représentant de l'Etat français" : il s'empare d'un chariot de distribution de repas et fonce sur les agents, couteau à la main, tout en criant "Allah Akbar". Peu de temps après il est maîtrisé.

Aucun remord

Pour cette attaque Bilal Taghi risque la prison a perpétuité. Mais l'homme, exceptionnellement bavard pour un djihadiste incarcéré, ne nie rien. Au contraire, il déclare ouvertement qu'il portera "à nouveau atteinte aux intérêts de la France" s'il en a "l'occasion". Après le crime pour lequel il est actuellement jugé, il avait d'ailleurs immédiatement reconnu avoir eu l'intention de tuer un "représentant de l'Etat français". 

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