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Benoît Hamon : François Hollande "n'a même pas essayé une politique de gauche"
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Coup de gueule

"Je crois fondamentalement que la capacité de François Hollande à réunir sa famille politique est émoussée, je pense qu’il est trop tard pour lui aujourd’hui.", déclare Benoît Hamon dans une interview au quotidien L’Indépendant de vendredi.

"Je crois fondamentalement que la capacité de François Hollande à réunir sa famille politique est émoussée, je pense qu’il est trop tard pour lui aujourd’hui. À mes yeux, il n’est pas le bon candidat car dans beaucoup de domaines, l’économie, le social, il n’a même pas essayé une politique de gauche. Il est trop tard pour qu’il recrée une relation de confiance avec son électorat", accuse l’ancien ministre et député frondeur, qui vient de déclarer sa candidature à la primaire du PS pour 2017.

Estimant qu’il y a "plus d’hypothèses" que la gauche ne passe pas au premier tour de la présidentielle de 2017 que dans le cas contraire, l’ancien ministre de l’Éducation estime que, "si François Hollande et Jean-Luc Mélenchon s’affrontent au premier tour, c’est plié et on n’aura plus qu’à aller distribuer des tracts pour Nicolas Sarkozy."

"Merci la gauche !"

Dans une nouvelle charge contre la loi Travail, qu’il promet d’abroger, Benoît Hamon estime qu’une "société de tous contre tous" a été mise en place. "La loi Travail va baisser le tarif des heures sup’, donc le salaire des Français qui pourront aussi être licenciés plus facilement : merci la gauche !", ironise-t-il, dénonçant "la concentration des pouvoirs dans les mains d’un seul homme avec un Parlement godillot (qui) accouche par exemple d’une loi Travail imposée".

"On vit en monarchie républicaine. C’est incroyable qu’un président de la République puisse imposer une loi sans vote (...)Je suis pour une procédure d’impeachment (destitution, ndlr) comme aux États-Unis ou la possibilité pour le peuple de le faire (...) Aujourd’hui, il faut faire respirer la démocratie", estime-t-il.

Fustigeant l’actuel "concours Lépine de la solution miracle pour lutter contre le terrorisme", le tout nouveau candidat à la primaire appelle à cesser de "faire de l’électoralisme sur ces questions-là", préférant insister sur le besoin de "prévention de la radicalisation".. "130.000 jeunes décrochent d’un système éducatif qui trie par l’échec", regrette-t-il.

Lu sur Le Parisien

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