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Bélarus : Loukachenko s’est entretenu avec Poutine, le Kremlin assure que les "problèmes en cours" vont être bientôt résolus
©Sergei GAPON / AFP

Mobilisation

Alexandre Loukachenko a demandé à s’entretenir avec Poutine pour évoquer la "menace" visant son pays et "toute notre région".

Une semaine après l'élection présidentielle entachée de fraude massives qui a officiellement réélu Alexandre Loukachenko à la tête du Bélarus, les manifestations et grèves s'intensifient dans tout le pays, malgré la violente répression dont les opposants font l’objet. 

Alors que la principale candidate d’opposition, Svetlana Tikhanovskaïa, qui assure avoir remporté le vote populaire, a appelé à des manifestations "pacifiques de masse" dans tout le pays pendant le week-end, des milliers de manifestants se sont réuni ce samedi à Minsk.

Pendant ce temps, Alexandre Loukachenko s'est entretenu avec le président russe Vladimir Poutine. Ils ont exprimé leur confiance dans le fait que tous les problèmes qui sont apparus dans le pays seraient bientôt résolus, a déclaré le Kremlin. "Ces problèmes ne doivent pas être exploités par des forces destructrices qui cherchent à nuire à la coopération mutuellement bénéfique entre les deux pays dans le cadre de l'Etat d'union (ndlr : un processus d'union entre les deux pays), a déclaré le Kremlin dans un communiqué samedi.

Loukachenko a laissé entendre que l'impact des manifestations pourrait s'étendre au-delà des frontières du Bélarus. "Il faut contacter Poutine afin que je puisse lui parler maintenant, parce que ce n'est plus une menace pour le seul Bélarus", a déclaré Loukachenko, selon l'agence de presse nationale Belta. Il a ajouté : "Défendre le Bélarus aujourd'hui, ce n'est pas moins que défendre tout notre espace, l'Etat d'union... Ceux qui errent dans les rues, la plupart d'entre eux ne comprennent pas cela." Selon Loukachenko, son pays fait face à une "révolution de couleur", le nom donné par le Kremlin à plusieurs mouvements populaires selon lui soutenus depuis l’étranger qui ont abouti à des changements de pouvoir dans des pays de l’ex-URSS ces 20 dernières années. Au cours d’une réunion gouvernementale, le dictateur a ainsi accusé la Pologne, les Pays-Bas et l’Ukraine d’être à l’origine des manifestations.

L'Union européenne s'apprête à imposer de nouvelles sanctions au Bélarus en réponse à une répression sanglante au cours de laquelle au moins deux manifestants ont été tués et des milliers détenus, tandis que les dirigeants de l'Estonie, de la Lettonie et de la Lituanie ont appelé le Bélarus à organiser de nouvelles élections "libres et équitables".

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