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Bébé rom : Le défenseur des droits se saisit de l'affaire
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Imbroglio

Jacques Toubon va lancer "un certain nombre d'investigations" pour savoir si le maire de Champlan a refusé ou non d'enterrer un bébé rom dans sa commune.

Alors que la polémique n'en finit plus ce bébé rom qui n'aurait pas trouvé une place pour être enterré, faute d'aval de la nmairie, le défenseur des droits Jacques Toubon a décidé de se saisir de l'affaire. Interrogé par Europe 1, il a expliqué qu'il allait lancer "un certain nombre d'investigations et rechercher toutes les informations utiles" dès ce lundi 5 janvier.

De son côté, le maire divers droite de Champlan Christian Leclerc, accusé d'avoir refusé l'inhumation d'un béné rom dans sa ville, a tenu à rectifier les choses.

"À aucun moment, je ne me suis opposé à cette inhumation, a plaidé l'édile. La mayonnaise a été montée. Il a estimé que sa réponse pouvait avoir été mal interprété par les services de la ville. "On avait le choix entre Corbeil et Champlan. J'ai dit OK mercredi matin pour l'un ou l'autre des scénarios".

"Je suis vraiment désolé que ça puisse avoir pris une telle ampleur", a ajouté l'édile "La personne" en charge du dossier n'était "pas habituée" à traiter ce genre de thématiques. "Elle s'est un peu pris les pieds dans les différents documents".

L'élu contredit ainsi les versions précédentes. Il aurait affirmé "avoir manqué de place" pour et donner la priorité "à ceux qui paient les impôts locaux".

Sur Twitter, Manuel Valls a réagi et a qualifié l'affaire "d'injure à ce qu'est la France". 

Refuser la sépulture à un enfant en raison de son origine : une injure à sa mémoire, une injure à ce qu'est la France. #Champlan#Essonne

Plusieurs autres responsables politiques et associatifs se sont émus de cette affaire samedi 3 janvier, parlant de "nausée" ou de "honte".  "Perdre un bébé est un chagrin universel. Se voir refuser, pour lui, une sépulture est une inhumaine humiliation", a tweeté la secrétaire d'État à la Famille, Laurence Rossignol.

Le député socialiste des Haus-de-Seine Alexis Bachelay et Nathalie Goulet, sénatrice UDI de l'Orne, ont exprimé leur "nausée". Ian Brossat, adjoint PCF au maire de Paris, a quant à lui, confié sa "honte" sur Twitter.

Lu sur Le Point

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