Bachar al-Assad ne veut en aucun cas que les Occident mettent leur nez dans les affaires syriennes. Mercredi, il l'a une nouvelle fois fait savoir dans une interview d'une heure accordée à la chaîne officielle du pays. Apparaissant tranquille et détendu, le président syrien a affirmé que les Occidentaux jouaient avec le feu en finançant les rebelles, qualifiés de combattants d'Al-Qaïda, dans la guerre civile en Syrie.
Bachar al-Assad ne veut en aucun cas que les Occident mettent leur nez dans les affaires syriennes.
©Reuters
T'as pas intérêt à faire ça...
Bachar al-Assad : il menace, "l'Occident paiera cher son aide à Al-Qaïda"
Le président syrien Bachar al-Assad a affirmé mercredi que les Occidentaux jouaient avec le feu en finançant les rebelles, qualifiés de combattants d'Al-Qaïda, dans la guerre civile en Syrie.
Bachar al-Assad a d'abord prévenu que la guerre dans son pays pourrait gagner la Jordanie voisine, qu'il accuse d'entraîner les combattants rebelles et de faciliter l'entrée de "milliers" d'entre eux en Syrie. "L'incendie ne s'arrêtera pas à nos frontières, tout le monde sait que la Jordanie est aussi exposée (à la crise) que la Syrie", a-t-il dit.
"L'Occident a déjà payé très cher le fait d'avoir financé à ses débuts Al-Qaïda en Afghanistan. Aujourd'hui il fait la même chose en Syrie, en Libye et dans d'autres endroits et il paiera cher au coeur de l'Europe et des Etats-Unis", a-t-il prévenu. Une allusion à l'aide accordée par Washington dans les années 1980 en Afghanistan aux moujahidines luttant contre l'occupation soviétique, dont ceux d'Al-Qaïda, qui se sont ensuite retournés de manière spectaculaire contre les Etats-Unis en 2001, rappelle l'AFP.
Les pays occidentaux, Etats-Unis en tête, refusent de fournir des armes aux rebelles, arguant qu'elles pourraient tomber entre les mains d'extrémistes.
En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.
Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !