Autriche : trois présidents pour un pays<!-- --> | Atlantico.fr
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Ce vendredi 8 juillet, Heinz Fischer, a achevé son mandat à la tête de la république fédérale d’Autriche.
Ce vendredi 8 juillet, Heinz Fischer, a achevé son mandat à la tête de la république fédérale d’Autriche.
©REUTERS/Heinz-Peter Bader

Moi président...

Le 8 juillet, Heinz Fischer, a achevé son mandat à la tête de la république fédérale d’Autriche et a laissé sa place à trois présidents temporaires.

Suite à l’invalidation par la Cour constitutionnelle des résultats de l’élection présidentielle du 22 mai pour cause d’irrégularités, Heinz Fischer, le président de la république fédérale d'Autrice depuis 2004, a achevé son mandat en cédant son fauteuil à trois présidents temporaires. Une première en Europe !

Ainsi, en attendant la tenue d’un nouveau scrutin, prévu le 2 octobre prochain, l’intérim à la tête de l’État sera assuré par la présidente et les deux vice-présidents du Conseil national, la chambre basse du parlement, parmi lesquels figure Norbert Hofer, leader du parti d’extrême droite FPÖ. Le dernier sera candidat à la nouvelle élection.

Cependant, les trois présidents ne pourront pas intervenir dans dans la gestion quotidienne du pays. En effet, en Autriche, le chef de l’État ne peut pas le faire mais dispose toutefois de prérogatives importantes comme celle de révoquer le gouvernement.

Nouveau scrutin en octobre

À l’automne prochain, les nouvelles élections opposeront le candidat écologiste Alexander Van der Bellen et le candidat d’extrême droite Norbert Hofer. Alors que la campagne présidentielle du printemps avait été marquée par le thème de l’immigration, dans un pays qui a accueilli un grand nombre de demandeurs d’asile en 2015, cette fois, le thème du Brexit et de la place d’Autriche dans l’Union européenne pourrait s’imposer dans les débats de ce « troisième tour ». Un sujet qui pourrait apporter des voix à FPÖ, l’un des partis d’extrême droite les mieux implantés en Europe, qui souhaite des réformes du fonctionnement de l’UE redonnant plus de souveraineté aux États.

Lu sur La Croix

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