Aurore Bergé ne comprend pas les critiques sur sa nomination à France Télévisions<!-- --> | Atlantico.fr
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Les syndicats de France Télévisions déplorent la nomination d'Aurore Bergé au Conseil d’administration du groupe audiovisuel public.
Les syndicats de France Télévisions déplorent la nomination d'Aurore Bergé au Conseil d’administration du groupe audiovisuel public.
©Bertrand GUAY / AFP

« Le loup est dans la bergerie »

L’intersyndicale de France Télévisions a exprimé son inquiétude après la nomination de la patronne des députés Renaissance (ex-LREM) au Conseil d’administration du groupe du service public.

Les syndicats de France Télévisions ont dénoncé la nomination de la cheffe des députés Renaissance à l’Assemblée nationale, Aurore Bergé, au Conseil d’administration du groupe audiovisuel public le 28 septembre dernier, selon des informations du Huffington Post. Un poste « traditionnellement » attribué aux « président-e-s des commissions des affaires Culturelles de l’Assemblée nationale et du Sénat ».

La commission des Affaires culturelles de l’Assemblée est actuellement présidée par la députée Horizons Isabelle Rauch. Aurore Bergé en est membre, comme durant la précédente législature. Elle s’était notamment impliquée sur les dossiers audiovisuels.

Selon l’intersyndicale de France Télévisions, « la Macronie a décidé d’envoyer un message fort en désignant la Présidente de groupe du parti présidentiel. Message reçu, le loup est dans la bergerie et la volonté de reprise en main politique est claire et nette ».

Aurore Bergé a exprimé son incompréhension ce vendredi auprès de l’AFP, à la suite d’un article de L’Opinion sur le sujet :

« Je ne comprends absolument pas où est le sujet. C’est un poste au Conseil d’administration qui revient à la majorité et qui a été attribué à la députée la plus engagée sur les questions audiovisuelles. J’ai été rapporteure des projets de loi sur le sujet. J’ai porté l’amendement sur l’enjeu de compensation de la suppression de la contribution audiovisuelle publique pour garantir des moyens pérennes », a confié Aurore Bergé à l’AFP.

Au board de France Télévisions, Aurore Bergé succède donc à Bruno Studer, président LREM de la commission culture de 2017 à 2022 et à Patrick Bloche (PS), qui la dirigeait de 2012 à 2017. « Là où on a une présence très politique, ça fait toujours un peu œil de Moscou », résume l’ancien député, cité par L’Opinion. 

La nomination d’Aurore Bergé intervient l’année de la suppression de la redevance télé.

Huffington Post

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