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Au moins 267.000 personnes ont été victimes d'atteintes sexuelles dans les transports en commun en deux ans
©Reuters

Chiffres chocs

D'après une récente étude, les jeunes femmes vivant en Île-de-France sont les plus exposées.

Des chiffres aussi vertigineux que terrifiants. D'après une étude de l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP), rendue publique mardi 19 décembre, au moins 267 000 personnes - essentiellement des femmes - ont été victimes d'atteintes sexuelles dans les transports en commun, au cours des deux dernières années (de 2014 à 2015). Et encore : il s’agit d’une "estimation basse" précise le texte.

Agression, mains "baladeuses", baisers forcés, exhibition, mais aussi des "techniques nouvelles" comme l'upskirting (qui consiste à soulever la jupe d'une femme et filmer sous celle-ci), ou l'exposition forcée à des images obscènes… les actes peuvent prendre de nombreuses formes. D’après le texte, 44% de ces victimes auraient subi plusieurs actes de même nature. Certaines rapportent avoir été violées ou avoir fait l'objet d'une tentative de viol. 160 000 ont été agressées sexuellement (baisers forcés, caresses), quand 110 000 ont été témoins d'exhibition.

Résultat, de nombreuses femmes procèdent à "des stratégies d'évitement, de résignation ou encore de contournement" souligne le rapport, que Le Figaro a décortiqué. L’étude révèle par ailleurs que que les femmes vivant en Île-de-France sont les plus exposées : 7,6% d'entre-elle, ayant de 18 à 21 ans, ont reconnu avoir été victimes de ces atteintes dans les métros, RER, bus et autres tramways.

Lu sur Le Figaro

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