Attentats de Paris : les familles des victimes seront reçues par la justice <!-- --> | Atlantico.fr
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Ces rencontres doivent avoir lieu dans une salle spécialement aménagée de l'École militaire.
Ces rencontres doivent avoir lieu dans une salle spécialement aménagée de l'École militaire.
©Reuters

Enquête

Deux journées d'information permettront aux proches des victimes d'interroger les magistrats sur plusieurs points, comme par exemple à propos de la sécurité du Bataclan, qui avait déjà fait l'objet de menaces terroristes avant les attaques perpétrées le 13 novembre.

Selon plusieurs sources proches du dossier, citées par Le Figaro, les juges d'instruction recevront à la fin du mois de mai les proches des victimes des attaques du 13 novembre afin de faire le point sur l'avancement de l'enquête. Cette réunion d'une ampleur inédite débutera le 23 mai par une journée d'échange pour les familles des victimes des terrasses et du Stade de France, et se poursuivra les 24 et 25 mai avec les proches des victimes du Bataclan. Ces rencontres doivent avoir lieu "dans une salle spécialement aménagée de l'École militaire", explique Le Figaro. 

Ces journées d'information permettront aux proches des victimes d'interroger les magistrats sur plusieurs points, comme par exemple à propos de la sécurité du Bataclan, qui avait déjà fait l'objet de menaces terroristes avant les attaques perpétrées le 13 novembre. Les parties civiles veulent notamment en savoir plus sur le cas de Farouk Ben Abbes, un Belge suspecté d'être lié à la cellule terroriste ayant frappé Paris et Bruxelles, et qui aurait élaboré un projet attentat contre le Bataclan en 2010. 

Georges Salines, qui a perdu sa fille au Bataclan, a expliqué sur RTL qu'il assistera évidemment à cette réunion dont il attend beaucoup : "Il y a une frustration d'être pas mieux informé finalement que n'importe quel autre citoyen, c'est-à-dire à travers les médias et de ne pas avoir ce contact direct avec le magistrat instructeur. C'est toujours des moments très chargés d'émotions aussi", confie-t-il. 

>>>> À lire aussi : Attentats de Paris et de Bruxelles : pourquoi éprouve-t-on cette étrange sensation de "s'habituer" à l'horreur ?

Lu sur Le Figaro

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