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Attentats de Paris : le récit édifiant du Bataclan et du Stade de France
©Reuters

Méhodique

Le Figaro a eu connaissance des témoignages des survivants de l'attaque.

Il est 21h40, ce vendredi 13 novembre. Les premiers coups de feu retentissent devant le Bataclan. Les trois terroristes arrosent la rue de balles avec leurs kalachnikovs avant de s'engouffrer dans la salle de spectacle. La suite est racontée par le Figaro, qui a obtenu les témoignages des rescapés. Les terroristes parlent arabe entre eux et français avec les otages, et rapidement, avec la police. L'un d'entre eux s'empare d'un téléphone et lance un début de négociation avec les forces d'élites qui sont déjà arrivées sur place. "On veut un négociateur, je veux savoir à qui je parle" lâche un terroriste. "Je veux que vous partiez du pays (la Syrie), je veux que vous enleviez vos armées, je veux un papier, et un papier signé qui le prouve." Avant d'ajouter : "Si dans cinq minutes je n'ai rien, je tue un otage et je le balance par la fenêtre, moi, je m'en fous, on n'a pas peur de mourir."

L'espace de quelques minutes, c'est même une scène d'un cynisme absolu qui se déroule. Alors que les tirs isolés se succèdent dans la salle pour des prétendus mouvements d'otages, un des assaillants improvise au xylophone, sur la scène. "Il est où le chanteur? Ils sont où les Ricains? C'est un groupe américain, avec les Américains, vous bombardez, donc on s'en prend aux Américains et à vous."

Au Stade de France, les kamikazes vont tenter plusieurs fois de pénétrer dans le Stade de France, en vain, affirme le Figaro. Parmi eux, se trouverait Salah Abdeslam, toujours en fuite à l'heure actuelle. Aucun d'entre eux ne parviendra à entrer dans les gradins.

Au même moment, un commando s'attaque aux terrasses de cafés. Parmi eux, un homme est reconnaissable à ses baskets oranges : Abdelhamid Abaaoud. L'homme aurait bien activement participé aux fusillades avant de prendre la fuite. Selon le Figaro, son acolyte pourrait bien être Salah Abdeslam, qui a finalement rejoint la capitale. Son frère, Brahim, s'est fait exploser boulevard Voltaire.

Lu sur le Figaro

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