Attentats de Paris : le 4e commando n’était ni français, ni belge<!-- --> | Atlantico.fr
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Muhammad Usman (originaire du Pakistan, à gauche) et Adel Haddadi (Algérie), combattants de l'EI, cliché publié le 11 mars dans Le Parisien
Muhammad Usman (originaire du Pakistan, à gauche) et Adel Haddadi (Algérie), combattants de l'EI, cliché publié le 11 mars dans Le Parisien
©Le Parisien / DR

Le mystérieux Abu Ahmad

Selon des informations révélées vendredi 22 avril par le Washington Post, le 4e commando de kamikazes qui devait frapper Paris le soir du 13 novembre comptait au moins un Algérien, et un Pakistanais.

Le 4e commando passe aux aveux. Dans les murs de la Police autrichienne le 12 février dernier, un homme : Adel Haddadi, un Algérien de 29 ans.

Arrêté à Salzbourg dans un camp de réfugiés, Haddadi explique d’abord qu’il est un demandeur d’asile qui cherche à rejoindre l’Allemagne car "les gens sont très sympas là-bas". Il avouera plus tard ses intentions terroristes concernant la France.

Des déclarations qui ont éclaté au grand jour dans les colonnes du Washington Post, le vendredi 22 avril dernier. On y apprend qu'Adel Haddadi fut recruté par l'Etat islamique à Rakka en Syrie, aux côtés de Muhamad Usman, un Pakistanais de 22 ans.

Les deux hommes auraient transité depuis la Syrie via la Grèce en même temps que deux terroristes (Irakiens) sur les trois qui ont frappé Saint Denis le 13 novembre aux abords du Stade de France.

La route d'Adel Haddadi et Muhamad Usman s'arrêtera en Grèce, sur l'île de Leros, le 3 octobre dernier. Arrêtés pour détention de faux papiers, ils seront libérés trois semaines plus tard, où ils continueront leur chemin vers la France. Mais l'Autriche les stoppe le 10 décembre.

Adel Haddadi s’était envolé d’Alger le 15 février 2015 pour Istanbul, d’où il a rejoint la Syrie, pour apprendre à "démonter des Kalachnikovs". Un homme se faisant appeler Abu Ahmad l'enrôle alors, avec Muhamad Usman, avec pour mission d'infiltrer l'Europe en se glissant parmi le flux de réfugiés Syriens.

Abu Ahmad, dont la véritable identité n'a toujours pas été établie, pourrait être l'une des clés de compréhension du commando non européen des attentats de Paris dont il avait la charge.

Plus de 22.000 fiches de djihadistes sont toujours à l'étude des services secrets européens, qui poursuit toujours la traque des complices du 13 novembre.

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Lu sur Le Monde

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