Attentats de Paris : "La policière s'est énervée et m'a raccroché au nez", raconte une rescapée du Bataclan <!-- --> | Atlantico.fr
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Parmi les rescapés de l'attaque du Bataclan, qui a coûté la vie à plus de 80 personnes, se trouvait Caroline Langlade.
Parmi les rescapés de l'attaque du Bataclan, qui a coûté la vie à plus de 80 personnes, se trouvait Caroline Langlade.
©Reuters

Témoignage

La Commission d'enquête relative aux moyens mis en œuvre par l'État pour lutter contre le terrorisme depuis le 7 janvier 2015 auditionnait le lundi plusieurs rescapés des attaques du 13 novembre.

Trois mois après les attentats du 13 novembre, plusieurs proches de victimes ainsi que des rescapés de ces attaques étaient ce lundi à l'Assemblée nationale pour une audition lors de laquelle ils ont livré leurs témoignages de cette nuit d'horreur. 

Parmi les rescapés de l'attaque du Bataclan, qui a coûté la vie à plus de 80 personnes, se trouvait Caroline Langlade. Cette femme a tenté plusieurs fois d'appeler la police, alors qu'elle était réfugiée avec une quarantaine de personnes dans une loge de 9 mètres carré. 

"La personne m'a demandée de parler plus fort. Je lui ai expliqué que j'étais otage, elle m'a répondu que j'étais en train de bloquer la ligne pour une réelle urgence (…) La policière s'est énervée et m'a raccroché au nez en me disant 'tant pis pour vous'", se souvient-elle. 

Sophie Dias, fille de Manuel Dias, unique victime de Saint-Denis, a également livré son témoignage, regrettant certains dysfonctionnements : "Le numéro d'urgence est inaccessible depuis l'étranger. Là où je me trouvais, c'était impossible d'y accéder. Ce numéro d'urgence, c'est celui qu'a fait ma maman. On lui a sans cesse répété : 'Ne vous inquiétez pas si vous n'avez pas de nouvelles, c'est plutôt bon signe. Pour le coup ça ne l'était pas'".

"Si tout le stade avait été touché comme aurait-on fait ? On serait encore aujourd'hui à compter les morts. Cela ne me rassure pas du tout parce qu'on est à l'approche d'un grand événement sportif. Il faut vraiment faire bouger les choses", s'est-elle également inquiété. 

Lu sur L'OBS

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