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Attentats de Paris : colère des syndicats de CRS contre le plan Vigipirate
©Reuters

Non, c'est non

Depuis la semaine dernière, trois compagnies de CRS sont en grève pour dénoncer le dispositif mis en place, qui les "épuise".

Le plan Vigipirate est toujours à son maximum trois mois après les attentats de Paris qui ont eu lieu les 7 et 9 janvier 2015. Et ce dispositif commence à user les policiers. Ainsi depuis la semaine dernière, trois compagnies de CRS sont en grève pour dénoncer le dispositif mis en place, qui les "épuise". Ils se sont mis collectivement en arrêt maladie afin de manifester leur grogne.

Selon l'AFP qui relaie des propos de Nicolas Comte, responsable d'unité police SGP-FO (second syndicat de gardiens de la paix et de CRS), il y a un "ras-le-bol" chez les CRS sur "l'emploi très tendu des effectifs". Les policiers sont "inquiets sur les possibilités de tenir à long et moyen terme à ce rythme". Et le syndicaliste demande de "donner des signaux, ouvrir des négociations" avec les personnes concernées.

"On a tapé sur les repos et la formation, les CRS n'en peuvent plus" a-t-il encore expliqué. 10 500 militaires protègent 830 "sites sensibles" en France depuis le 7 janvier. Un millier de CRS en moyenne sont mobilisés chaque jour, selon les sources syndicales. 

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