Attentats de Boston : Dzhokhar Tsarnaev a été reconnu coupable <!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
Attentats de Boston : Dzhokhar Tsarnaev a été reconnu coupable
©Reuters

Logique

Parmi les 30 chefs d'accusation retenus contre lui, figuraient la conspiration et l'utilisation d'une arme de destruction massive.

Après avoir délibéré pendant plus de 11 heures, le jury a reconnu Dzhokhar Tsarnaev (auteur des attentats de Boston) coupable des 30 chefs d'accusation retenus contre lui, et ce à l'unanimité. Le 15 avril 2013, le jeune homme et son frère aîné avaient fait exploser deux bombes artisanales, non loin de l'arrivée du marathon de Boston, causant trois victimes et 264 blessés, soit le pire acte terroriste commis aux Etats-Unis depuis le 11 septembre 2001. 

Parmi les chefs d'accusation retenus contre lui, figuraient la conspiration et l'utilisation d'une arme de destruction massive. Ce jeune homme d'origine tchétchène et de confession musulmane qui avait obtenu la nationalité américaine en 2012 encourt donc la peine de mort pour 17 de ses 30 chefs d'accusation. 

Sa défense tente désormais de minimiser son implication dans la préparation des attentats, pour éviter la peine de mort et obtenir qu'il soit condamné à la prison à vie. Par ailleurs, l'état du Massachusetts n'a exécuté personne depuis 1947.

"Nous ne nions pas qu'il a pleinement participé à ces événements... Mais s’il n’y avait pas eu Tamerlan (son frère), cela ne se serait pas passé" avait estimé son avocate Judy Clark pendant la première partie du procès. 

Les procureurs ont quant à eux évoqué des choix "délibérés" et "politiques", renforçant leur argumentaire par les déclarations de nombreux témoins, qui rapportent des scènes insupportables. La peine de Dzhokhar Tsarnaev sera connue au terme de la deuxième partie du procès, qui doit débuter la semaine prochaine. 

Lu sur Le Monde

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !