Attentat de Nice : Georges Fenech demande à Bernard Cazeneuve de lancer la réforme du renseignement<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Politique
Attentat de Nice : Georges Fenech demande à Bernard Cazeneuve de lancer la réforme du renseignement
©

Services secrets

Georges Fenech, président de la commission parlementaire sur les attentats commis en France a défendu son rapport et demandé son application rapide.

Dans un entretien accordé au Point, Georges Fenech a affirmé qu'il y avait bien eu un déficit de protection du littoral niçois à l'occasion du feu d'artifice. Il a soutenu Christian Estrosi qui dénonçait la "faiblesse du système policier". En revanche, il a nié selon laquelle il fallait interdire l'événement, même s'il reconnait que l'on s'est exposé à de très grands risques, notamment pendant la coupe du monde avec les fan-zones. 
Il a affirmé qu'il fallait nuancer les réactions à chaud des politiciens, notemment de son camp, qui ont réagi sous le coup de la colère ou de l'émotion de façon parfois un peu excessive :
"Les responsables politiques sont des hommes, et il y a un moment où l'on peut sortir un peu de ses gonds. Mais, oui, évidemment, ils doivent mesurer leur parole." Il a affirmé que le gouvernement cependant "ne pouvait pas échapper à une critique" : 
"Le pouvoir nous sort exactement les mêmes réponses que le 16 novembre devant le Congrès : 'état d'urgence ', 'force Sentinelle' et 'accélération des frappes'. C'est bien la preuve que l'on est au bout du bout, qu'il n'y a plus aucune offre politique pour lutter contre le terrorisme. Par exemple, même si je le revoterai, l'état d'urgence n'a plus d'intérêt […] On ne lutte pas contre le terrorisme en faisant du flagrant délit, ce n'est pas vrai. Le travail doit se faire en profondeur ".
Il a tout de même préconisé d'éviter les "surenchères".
Enfin, il a expliqué qu'il fallait s'inspirer des services de renseignement étrangers, et éviter de tomber dans la facilité de l'"unité nationale". Il a ensuite défendu les propositions de son rapport et a demandé à ce qu'elles soient appliquées le plus vite possible. Et condamné l'inaction du ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve qui selon lui préfèrerait laisser cette lourde tâche à son successeur.
Le député LR est très en vue depuis quelques mois. En cas de retour de la droite au pouvoir en 2017, on peut imaginer que Georges Fenech sera un des hommes forts sur lequel s'appuyer.
Lu sur Le Point

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !