Attaque de Charlie Hebdo : les atroces détails de la tuerie <!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
France
L'attentat à Charlie Hedbo a choqué la France entière.
L'attentat à Charlie Hedbo a choqué la France entière.
©REUTERS/Christian Hartmann

De l'intérieur

Le journal Le Monde a publié un article relatant les détails de l'attaque meurtrière contre le journal satirique.

Après l'attentat dans les locaux de Charlie Hebdo, qui a couté la vie à 12 personnes mercredi 7 janvier, Le Monde a détaillé dans un long article les étapes de la tuerie.

A 11h30, deux hommes font irruption dans la salle où se déroule la conférence de rédaction du journal satirique. Armés de fusils d'assaut, ils demandent laquelle des personnes présentes est Charb, le directeur de publication, avant de l'abattre. Puis méthodiquement, ils épellent les noms des journalistes avant de leur tirer dessus en criant "Allahou akbar" et "Vous allez payer, car vous avez insulté le Prophète".

En une poignée de secondes, huit membres du journal vont perdre la vie : Cabu, Charb, Tignous, Wolinski, Bernard Maris, Honoré, Mustapha Ourrad et Elsa Cayat. Sigolène Vinson, présente alors, se voit menacé d'un pistolet sur la tempe avant que l'un d'eux lui dise: "toi on te tuera pas, car on ne tue pas les femmes, mais tu liras le Coran".

A LIRE AUSSI : EN DIRECT - Attentat de Charlie Hebdo : les deux suspects localisés dans l'Aisne, une policière tuée dans une nouvelle fusillade dans le sud de Paris

La  dessinatrice Corinne Rey, surnommée Coco, est une des survivantes. "Ils ont tiré sur Wolinski, Cabu… ça a duré cinq minutes… Je m’étais réfugiée sous un bureau", a t-elle confié à L'Humanité.

En plus des morts, l'attaque fait onze blessés, dont quatre gravement : Philippe Lancon (blessé au visage), Riss (touché à l'épaule) et Fabrice Nicolino (à la jambe). Le webmaster Simon Fieschi, âgé de 27 ans, est le plus grièvement atteint.

Les secours arrivés sur les lieux peu après l'attaque ont parlé de "blessures de guerre". "Je n’ai jamais vu ça de ma carrière", témoigne un urgentiste. "On est rodé mais pas pour le vivre dans la réalité".

Lu sur Le Monde

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !