Attaque contre la mosquée de Bayonne : le suspect voulait "venger" la destruction de Notre-Dame de Paris<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Justice
Attaque contre la mosquée de Bayonne : le suspect voulait "venger" la destruction de Notre-Dame de Paris
©GAIZKA IROZ / AFP

Enquête en cours

Après l'attaque contre la mosquée de Bayonne, le procureur de la République s'est exprimé lors d'une conférence de presse. Il a dévoilé des éléments sur le principal suspect. L'assaillant a dit aux enquêteurs avoir voulu "venger la destruction de Notre-Dame de Paris". L'incendie a été causé selon lui "par des membres de la communauté musulmane".

De nombreuses questions se posent après l'attaque de la mosquée de Bayonne. L'auteur présumé est un homme âgé de 84 ans. Selon des informations de Franceinfo, il a reconnu les faits lors de son interpellation. Ses motivations et les raisons de son passage à l'acte restent encore inconnues. 

Le procureur de Bayonne, Marc Mariée, s'est exprimé ce mardi 29 octobre dans le cadre d'une conférence de presse. Il a donné différents éléments sur l'avancée de l'enquête :  

"Le suspect explique son geste par la volonté de venger la destruction de la cathédrale Notre-Dame de Paris. L'incendie a été provoqué selon lui par des membres de la communauté musulmane. L'ensemble de son audition interroge sur son état de santé psychique, de sorte qu'il est actuellement présenté à un médecin psychiatre, afin d'être éclairé sur sa responsabilité pénale. (…) Nous sommes en contact permanent avec le procureur national antiterroriste, qui attend les éléments qui seront réunis dans les heures à venir afin de préciser s'il se saisit ou non de l'affaire. (…) La perquisition a permis de saisir deux grenades à plâtre, une grenade fumigène, un pistolet 9 millimètres, un fusil à pompe calibre 16. Dans le véhicule, une bouteille de gaz et un chargeur d'armes semi-automatique ont été retrouvés". 

Les images de l'incendie accidentel à la suite de négligences sur le chantier de la cathédrale Notre-Dame de Paris ont fait le tour du monde. La thèse criminelle de l'incendie de Notre-Dame de Paris avait été relayée notamment par Jean-Marie Le Pen.  

Le procureur de la République de Bayonne, Marc Mariée, s'est donc exprimé ce mardi face aux journalistes, au lendemain de l'attaque devant la mosquée de la ville de Bayonne.

Selon le procureur, vers 15h20, "un homme a tenté d'incendier la porte de la mosquée de Bayonne. Surpris dans sa tentative par deux personnes, l'homme leur a tiré dessus". Le tireur a ensuite "incendié un véhicule automobile" avant de quitter les lieux. Deux hommes ont été blessés lors de l'attaque. Ils sont âgés de 74 et 78 ans. 

Les détails glaçants et le déroulé de l'attaque ont été précisés lors de cette conférence de presse de mardi. 

Les images de  vidéosurveillance montrent que le suspect est arrivé en voiture vers 15h20 près de la mosquée de Bayonne. Il aurait fait fuir un témoin en brandissant une arme de poing. L'assaillant a ensuite versé de l’essence sur la porte de l’édifice afin d'y mettre le feu. En contournant le bâtiment, il a alors rencontré un homme assis sur une chaise, sur qui il a tiré, le blessant au thorax et au bras. La deuxième victime est arrivée en voiture. La personne en question a  alors tenté d'échapper au tireur. L’assaillant a fait usage de son arme à travers la vitre du véhicule, blessant l’homme au cou et au bras. Le suspect a ensuite tenté de mettre le feu à la voiture, alors que la victime blessée se trouvait toujours à bord. Des témoins ont réussi à extraire le conducteur blessé de son véhicule.

Les deux victimes sont toujours hospitalisées. Leur pronostic vital n’est plus engagé.

L'homme interpellé avait été candidat pour le Front national aux élections départementales de 2015 dans les Landes, dans le canton de Seignanx. 

Selon Jacques Leclercq, délégué adjoint landais du Rassemblement national (RN), cet homme avait ensuite été "écarté du parti". 

Le suspect est actuellement évalué par des experts psychiatriques afin d'établir sa responsabilité pénale. Le parquet national antiterroriste pourrait se saisir du dossier. 

Franceinfo

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !