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Attaque à Londres : WhatsApp dans le viseur du gouvernement britannique
©Reuters

Enquête

"Nous devons nous assurer que les entreprises comme WhatsApp --et il y en a beaucoup d'autres comme celle-là-- ne fournissent pas de cachette secrète où les terroristes peuvent communiquer entre eux", a déclaré la ministre britannique de l'Intérieur Amber Rudd.

Moins d'une semaine après l'attentat perpétré à Londres, dont le bilan s'élève à 4 morts et plusieurs dizaines de blessés, le gouvernement britannique est désormais certain que le terroriste a utilisé le service de messagerie sécurisée WhatsApp, propriété de Facebook, juste avant de passer à l'acte. 

Khalil Masood, un Britannique de 52 ans converti à l'islam, a fauché plusieurs passants avec son véhicule sur le pont de Westminster, avant de poignarder un policier devant le Parlement. 

>>>> À lire aussi : Attaque terroriste de Londres: France, Allemagne, ou Royaume-Uni, pourquoi la remise en question des modèles d’intégration, de laïcité, ou de politique étrangère, n’a plus de sens face à l’uniformité des attaques

Invitée à commenter l'évolution de l'enquête dimanche sur la BBC, la ministre britannique de l'Intérieur Amber Rudd a jugé "totalement inacceptable", le fait que des communications entre suspects d'actes de terrorisme puissent échapper aux services de renseignement parce qu'elles sont encryptées.

"Nous devons nous assurer que les entreprises comme WhatsApp --et il y en a beaucoup d'autres comme celle-là-- ne fournissent pas de cachette secrète où les terroristes peuvent communiquer entre eux", a-t-elle déclaré. 

La ministre a indiqué qu'elle allait s'entretenir avec plusieurs responsables d'entreprises compétentes dans ce domaine afin de les convaincre de collaborer avec les autorités : "Il y a des enquêtes en cours concernant des terroristes (…) ils doivent être de notre côté et je vais essayer de les convaincre". 

Lu sur Le Figaro

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