Des policiers bouclent la scène où ils enquêtent à Kongsberg, en Norvège, après qu'un homme armé d'un arc a tué plusieurs personnes avant d'être arrêté par la police le 13 octobre 2021
©HÅKON MOSVOLD LARSEN / NTB / AFP
Lourd bilan
Attaque à l'arc en Norvège : le suspect est un converti à l'islam soupçonné de radicalisation
L'auteur présumé de l'attaque ayant fait cinq morts mercredi en Norvège est un homme qui s'est converti à l'islam, et a été en contact avec les forces de police par le passé pour des "craintes de radicalisation".
Un individu a mené une attaque à l'aide d'un arc en Norvège. Selon un dernier bilan, cinq personnes ont été tuées et deux blessés mercredi à Kongsberg. La police locale a présenté l'auteur des faits ce jeudi comme un Danois de 37 ans, converti à l'islam. La police avait été en contact par le passé avec cet individu pour des "craintes de radicalisation".
Selon la police, le suspect résiderait dans cette ville de Kongsberg, dans le sud-est de la Norvège de 25.000 habitants. Des zones d'ombre persistent, en particulier sur ses motivations. Tout en restant prudentes sur les possibles mobiles de ce nouvel épisode sanglant, les autorités n'ont pas exclu un acte terroriste. Le suspect a vraisemblablement agi seul.
Entendu par les enquêteurs dans la nuit, le suspect doit être présenté devant un juge en vue de son placement en détention provisoire. Selon son avocat, Fredrik Neumann, il se montre coopératif.
L'attaque, au mode opératoire inhabituel, s'est produit au dernier jour du mandat de la Première ministre conservatrice Erna Solberg, qui doit céder ce jeudi les rênes à un nouveau gouvernement de centre gauche dirigé par Jonas Gahr Støre, vainqueur des législatives du 13 septembre.
Cinq personnes ont donc été tuées et deux autres ont été blessées dans cette attaque.
L'attaque s'est produite en plusieurs endroits sur une zone étendue de Kongsberg, notamment dans un supermarché. C'est là qu'un policier, qui n'était alors pas en service, a été blessé.
Les victimes sont quatre femmes et un homme âgés entre 50 et 70 ans. Quant aux deux blessés, ils ne sont pas dans un état critique.
En réponse à l'attaque, la direction norvégienne de la police a décidé que les agents, qui ne sont généralement pas armés, porteraient des armes à titre temporaire dans tout le pays.
Le 22 juillet 2011, Anders Behring Breivik avait tué 77 personnes en faisant exploser une bombe près du siège du gouvernement à Oslo, faisant huit morts, avant d'ouvrir le feu sur un rassemblement de la Jeunesse travailliste sur l'île d'Utøya, faisant 69 autres victimes.
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