Assassinat de Samuel Paty : Abdoullakh Anzorov avait annoncé son acte à ses contacts sur Snapchat<!-- --> | Atlantico.fr
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Terrorisme
Des piétons passent devant une affiche représentant le professeur Samuel Paty, dans le centre-ville de Conflans-Sainte-Honorine.
Des piétons passent devant une affiche représentant le professeur Samuel Paty, dans le centre-ville de Conflans-Sainte-Honorine.
©Thomas COEX / AFP

Terrorisme

Selon des informations de RTL, l'enquête policière a permis d'établir que le terroriste accusé avait, quelques jours avant l'assassinat de Samuel Paty, transmis des informations sur le professeur d'histoire-géographie à deux Français radicalisés via Snapchat.

La rédaction de RTL a révélé de nouveaux éléments dans l'affaire de l'assassinat de Samuel Paty. Ce professeur d'histoire avait été décapité en octobre dernier près de son lycée de Conflans-Sainte-Honorine. Si l’assaillant, Abdoullakh Anzorov, a agi seul, les investigations ont permis d'établir qu'il avait dans son entourage des suspects radicalisés. Il discutait régulièrement sur les réseaux sociaux. Il aurait clairement indiqué son intention de passer à l'acte dans une série de messages, découverts par les enquêteurs, dans son téléphone portable.

Abdoullakh Anzorov était en lien régulier avec deux jeunes Français radicalisés sur un groupe Snapchat. Le 10 octobre 2020, il communique d'abord l'identité du professeur Samuel Paty et l'adresse du collège, six jours avant l'attentat.

Le 16 octobre, il publie le message suivant :

« J'ai une épreuve à accomplir, faites des prières pour moi », tout en réclamant la Shahada, une demande religieuse lorsque les combattants vont mourir en martyr. Les contacts auraient accepté cette demande.

A 16h58, une photographie de la tête décapitée du professeur est postée. Samuel Paty vient d'être assassiné. Les contacts de l’assaillant répondent avec des émojis rieurs. Identifiés par les enquêteurs, les deux jeunes Français ont été interpellés en novembre dernier.

L'un d'eux, âgé de 18 ans, est d'origine tchétchène. Il rêvait de faire le djihad. Selon des informations de RTL, il aurait affirmé devant les policiers, ne pas avoir compris qu'Abdoullakh Anzorov allait passer à l'acte. Il est aujourd'hui mis examen pour association de malfaiteur terroriste.

RTL

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