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Arrestation de Salah Abdeslam : sorti de l'hôpital, il est entendu par la police
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Enquête

Arrêté vendredi après-midi, Salah Abdeslam a quitté l'hôpital Saint-Pierre à Bruxelles, ce matin. Dans le même temps, Hollande préside un Conseil de défense.

Le suspect-clé des attentats du 13 novembre à Paris et Saint-Denis a été blessé à la jambe vendredi lors de son arrestation dans le quartier de Molenbeek, à Bruxelles. Il quitté l'hôpital Saint-Pierre, ce matin en même temps que son complice, lui aussi blessé la veille. L'information a été donnée sur Twitter par le bourgmestre de Bruxelles, Yvan Mayeur.

Les deux hommes ont été placés en garde à vue et sont entendus par les policiers belges au siège de la police fédérale belge. Dan ce pays, les gardes à vue durent 24 heures, et peuvent être renouvelées une fois pour les affaires de terrorisme.

De l'autre côté de la frontière, un conseil de Défense présidé par François Hollande se tient depuis 10h environ à l'Elysée. Selon l'entourage du chef de l'Etat, l'objectif "est de faire le point sur les opérations menées et sur la lutte contre les filières terroristes en France et en Europe". Ce conseil réuni le Premier ministre Manuel Valls, les ministres Bernard Cazeneuve (Intérieur), Jean-Yves Le Drian (Défense), Jean-Jacques Urvoas (Justice), Jean-Marc Ayrault (Affaires étrangères), le chef d'état-major des Armées, Pierre de Villiers, et les dirigeants des principaux services de sécurité français.

Le président français a prévu de rencontrer lundi les associations représentant les familles des victimes des attentats du 13 novembre, a-t-on appris à cette occasion.

Suite à cette arrestation, les proches des victimes sont soulagées. Stéphane Sarrade, qui a perdu son fils de 23 ans au Bataclan, a confié son sentiment au Figaro : "c'est une bonne nouvelle qu'il soit arrêté vivant puisqu'il s'agit de l'un des rouages essentiels de l'opération du 13 novembre. Car avec des morts, on ne construit rien et l'on ne peut pas approcher la vérité. (...) Pour toute notre famille, ce procès est très important. Il est fondamental de juger de tels actes, c'est pédagogique. C'est pourquoi il faut le juger et bien le juger, dans le cadre d'un procès contradictoire.

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