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Après Le Drian, Macron répond à Assad : "Le peuple syrien a un ennemi, il s’appelle Bachar"
©ETIENNE LAURENT / POOL / AFP

Réaction

Le chef de l'État juge "inacceptables" les propos du président syrien, qui accuse la France de "soutien au terrorisme".

Lundi, le président syrien Bachar Al-Assad a fustigé la France et l'accusée de "soutien au terrorisme". D’après le dirigeant syrien, la France a été "le porte-étendard du soutien au terrorisme en Syrie dès les premiers jours" et n'est pas "en position de donner une évaluation d'une conférence de paix". Après Jean-Yves Le Drian, Emmanuel Macron a répondu au président syrien, en marge d'une visite à l'Élysée, ce mardi, du secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg.

"Le peuple syrien a un ennemi, il s’appelle Bachar"

Selon le chef de l'État, les propos de Bachar Al-Assad sont "inacceptables". "Nous avons été cohérents depuis le début (en Syrie)", en luttant contre un seul ennemi, "Daech", a lancé devant la presse le président de la République. Et d'ajouter : "C’est pour cela que les propos étaient inacceptables" car "si quelqu’un a combattu et peut gagner d’ici fin février, c’est la coalition internationale".

"Tous les autres ont des ambiguïtés" et "une priorité : frapper les opposants (au régime)", a encore dénoncé Emmanuel Macron, visant sans la nommer la Russie. "Le peuple syrien a un ennemi, il s’appelle Bachar. C’est une réalité", a martelé Emmanuel Macron, évoquant les millions de Syriens ayant fui le pays depuis la révolte réprimée de 2011. Selon le chef de l'État, "si nous voulons construire un processus de paix qui conduira à la stabilité, nous nous devons de mettre les parties autour de la table et construire une transition qui permettra, non pas le statu quo durable, (mais une transition) qui conduirait à faire vivre des millions d’opposants hors des frontières".

Lu sur Le Parisien

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