Justice
Après Béziers, Melun peut garder sa crèche de Noël
Le tribunal administratif avait été saisi par des partisans de la laïcité qui souhaitaient retirer la crèche installée dans les jardins de l'hôtel de ville.
La semaine dernière, après une semaine de polémique, la ville de Béziers et son maire Robert Ménard obtenait l'accord de la justice pour garder sa crèche de Noël installée dans l'enceinte de la mairie. Cette jurisprudence a été imitée lundi matin par le tribunal administratif de Melun qui a jugé légale la crèche installée elle dans les jardins de l'hôtel de ville de la préfecture de Seine-et-Marne.
Ce décor de Noël était attaqué par la Fédération des libres penseurs de Seine-et-Marne qui jugeait que cette crèche mettait en péril le principe de laïcité. Le rapporteur public avait également estimé que cette installation était un symbole religieux et pas seulement une tradition festive. "C'est dommage pour la République et dommage pour la laïcité", a estimé Gérard Docquin, "déçu" que la crèche de la Nativité puisse rester en place.
Pour autant, entre la loi et la pratique, il reste un flou important. Au début du mois, le tribunal administratif de Nantes avait lui estimé que le Conseil général de Vendée devait retirer la crèche de Noël présente dans son hall, car elle portait atteinte au principe de laïcité.
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